Ces industriels français à bord du chantier (belge) de la sous-station du parc éolien de Saint-Brieuc
C’est d’un chantier d’Anvers que sortira courant 2022 la sous-station électrique du parc éolien en mer de Saint-Brieuc, opéré par Ailes Marines, filiale de l’espagnol Iberdrola. Mais ce sera grâce à trois industriels français.
La manœuvre était risquée. Alors que la colère des pêcheurs bretons et normands ne faiblit pas contre le parc éolien en mer en construction en baie de Saint-Brieuc, l’opérateur Ailes Marines, filiale de l’électricien espagnol Iberdrola, a invité début octobre un groupe de journalistes français en Belgique, à Anvers, sur le chantier de la sous-station. Comme le montre EDF sur un projet similaire à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), faire vivre le tissu d’entreprises locales (et le faire savoir !) est pourtant un des paramètres d’acceptation de ce type de projet controversé.
Ailes Marines le sait, et assure que le chantier, qui représente un investissement de 2,4 milliards d’euros, va créer 1 500 emplois, dont 500 en Bretagne, notamment sur le polder de Brest (250 équivalents temps plein) où est construite une partie des fondations. Faute d’infrastructure adaptée, les fondations des éoliennes et de la sous-station électrique sont pour leur part assemblées à Fene en Espagne.
Engagement tenu par Siemens
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