Ce qu’il faut retenir des cinq jours de négociation pour un traité international contre la pollution plastique
La session de négociations visant à signer un traité international contre la pollution plastique en 2024 s’est achevée vendredi 2 juin, à Paris. Après des débuts « laborieux », ce second round, qui a réuni 175 pays, livrera la première version d’un traité, base de travail du troisième rendez-vous qui se tiendra au Kenya avant la fin de l’année.
La deuxième session de négociation visant à élaborer un traité international et juridiquement contraignant contre la pollution plastique s’est achevée, vendredi 2 juin, dans l’enceinte parisienne de l’Unesco. Après trois premiers jours jugés « laborieux » par Christophe Béchu, le ministre français de la Transition écologique, le sommet, qui a regroupé 175 pays, a abouti à « un compromis [...] pour avancer sur les débats de fond (objectifs, mesures et architecture institutionnelle) et faire émerger les premiers éléments de convergence », a indiqué le gouvernement dans un communiqué. « On est rentrés tardivement dans les choses sérieuses », a reconnu le ministre en référence aux « pinaillages » et « manœuvres un peu dilatoires » de certains pays producteurs, comme ceux du Golfe, la Chine, le Brésil, l’Inde et les Etats-Unis.
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