Catalyse : Orrion Chimie lance ses activités avec une première acquisition
En reprenant les activités de nitrates et d'oxydes métalliques de Pharmacie Centrale de France, Orrion Chimie vient
de créer sa première filiale. Cette nouvelle société ambitionne de devenir un groupe de spécialités par des acquisitions
de petite ou moyenne tailles.
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En reprenant les
activités de nitrates et d'oxydes métalliques de Pharmacie Centrale
de France, Orrion Chimie vient de créer sa première filiale. Cette
nouvelle société ambitionne de devenir un groupe de spécialités par
des acquisitions de petite ou moyenne tailles.
La société Orrion
Chimie, basée à Paris, vient de créer sa première filiale, Orrion
Chimie MetalChem, avec la reprise des activités Nitrates
métalliques et Oxydes métalliques de Pharmacie Centrale de France
(PCF), à la suite de la liquidation judiciaire de cette dernière en
novembre 2008. Cette reprise comporte l'acquisition des actifs du
site de La Voulte-sur-Rhône (Ardèche), à savoir deux unités
polyvalentes de production pour les nitrates et les oxydes
métalliques, ainsi qu'une vingtaine de salariés de PCF. Le chiffre
d'affaires des activités reprises s'est élevé à 10 millions d'euros
l'an dernier. La troisième activité de PCF, historique mais devenue
moins importante et qui concernait les sels de bismuth
pharmaceutiques, n'a pas été reprise.
Objectif d'un
chiffre d'affaires de 200 M€
Les produits repris par Orrion Chimie trouvent des applications « essentiellement dans la catalyse, soit sous forme de solution, soit sous forme de cristaux, mais s'utilisent aussi dans les batteries ou les pigments », précise Jacques Lehré, directeur général d'Orrion Chimie MetalChem. Les plans de développement de cette filiale envisagent également des « possibilités de consolidation avec des acteurs dans les nitrates ou d'autres types de sels comme les chlorures ou les sulfates, qui permettraient d'atteindre une taille critique dans l'achat de métal », ajoute Jacques Lehré. Créé il y a tout juste un an, Orrion Chimie se destine à former un groupe chimique par la reprise de sociétés de taille moyenne ou « d'activités chimiques en situation d'incertitude Votre titre ici « Le Parisien étudie deux autres dossiers, pour des acquisitions de sociétés aux chiffres d'affaires compris entre 10 et 50 M€» stratégique. C'est le cas notamment des filiales qui s'éloignent du cœur d'activité des grands groupes ou des sociétés qui font face à des problèmes de succession », explique Jacques Lehré, également actionnaire d'Orrion Chimie. L'idée est d'apporter d'abord des solutions financières ou managériales avant de relancer les activités acquises, dans le respect de leurs domaines de spécialités, au sein du groupe. Des reprises qu'Orrion Chimie peut mener seul ou en partenariat avec des fonds d'investissements. Le groupe se concentre pour le moment sur des projets en France, même si des projets à l'échelle européenne ne sont pas totalement exclus. Selon Jacques Lehré, parmi les projets de reprises à l'étude, « deux autres dossiers, pour des acquisitions de sociétés affichant des chiffres d'affaires compris entre 10 et 50 M€, pourraient déboucher en 2009. Les activités qui nous intéressent se concentrent dans la chimie de spécialités, sans toutefois d'étendre à la pharmacie. D'ici trois à quatre ans, nous visons un chiffre d'affaires de l'ordre de 200 M€ ». Julien Cottineau
Les produits repris par Orrion Chimie trouvent des applications « essentiellement dans la catalyse, soit sous forme de solution, soit sous forme de cristaux, mais s'utilisent aussi dans les batteries ou les pigments », précise Jacques Lehré, directeur général d'Orrion Chimie MetalChem. Les plans de développement de cette filiale envisagent également des « possibilités de consolidation avec des acteurs dans les nitrates ou d'autres types de sels comme les chlorures ou les sulfates, qui permettraient d'atteindre une taille critique dans l'achat de métal », ajoute Jacques Lehré. Créé il y a tout juste un an, Orrion Chimie se destine à former un groupe chimique par la reprise de sociétés de taille moyenne ou « d'activités chimiques en situation d'incertitude Votre titre ici « Le Parisien étudie deux autres dossiers, pour des acquisitions de sociétés aux chiffres d'affaires compris entre 10 et 50 M€» stratégique. C'est le cas notamment des filiales qui s'éloignent du cœur d'activité des grands groupes ou des sociétés qui font face à des problèmes de succession », explique Jacques Lehré, également actionnaire d'Orrion Chimie. L'idée est d'apporter d'abord des solutions financières ou managériales avant de relancer les activités acquises, dans le respect de leurs domaines de spécialités, au sein du groupe. Des reprises qu'Orrion Chimie peut mener seul ou en partenariat avec des fonds d'investissements. Le groupe se concentre pour le moment sur des projets en France, même si des projets à l'échelle européenne ne sont pas totalement exclus. Selon Jacques Lehré, parmi les projets de reprises à l'étude, « deux autres dossiers, pour des acquisitions de sociétés affichant des chiffres d'affaires compris entre 10 et 50 M€, pourraient déboucher en 2009. Les activités qui nous intéressent se concentrent dans la chimie de spécialités, sans toutefois d'étendre à la pharmacie. D'ici trois à quatre ans, nous visons un chiffre d'affaires de l'ordre de 200 M€ ». Julien Cottineau
