Carmat reste en France mais étendra son étude PIVOT à d'autres pays
Alors que Carmat avait retiré sa demande de poursuite de l'étude clinique de son coeur articifiel auprès de l'ANSM, suite au décès de son patient en octobre dernier, la pépite française annonce aujourd'hui vouloir poursuivre ses études en France.
Lors de la publication de ses résultats annuels mardi 14 février, Carmat a annoncé vouloir poursuivre ses études en France. Cette annonce intervient alors que la société avait retiré sa demande de reprise d'étude PIVOT auprès de l'ANSM suite au décès de son patient implanté en octobre dernier et menacé de quitter la France.
Carmat précise dans le communiqué que ses analyses montrent que "la prothèse a fonctionné correctement, et que le décès est lié à une mauvaise manipulation des batteries par le patient". Toutefois, des analyses complémentaires ont été demandées par l'ANSM. Carmat prévoie de les déposer prochainement afin de demander une reprise de l'étude en France.
VOS INDICES
source
263 -1.87
Mai 2022
PVC
Base 100 en décembre 2014
187.5 +3.08
Mai 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 20.1 − Produits chimiques de base, engrais, Produits azotés, plastiques, caoutchouc synthétique
Base 100 en 2015
96.7 =
Mai 2022
Indice de prix de production de l'industrie française pour le marché français − CPF 21.20 − Préparations pharmaceutiques
Base 100 en 2015
Mais la pépite française affirme aussi vouloir élargir son étude à d'autres pays, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis.
Des charges d'exploitation en hausse
Si Carmat n'a aucun chiffre d'affaires enregistré puisque son cœur artificiel est encore en phase de développement, l'entreprise a dévoilé des charges d'exploitation de 24,8 millions d'euros au 31 décembre 2016, soit une augmentation de 26 %. Le coût des travaux préparatifs, notamment avec le lancement de l'étude clinique Pivot, explique en partie le coût des charges d'exploitation pour 2016. Carmat ajoute : "Les actions menées en lien avec le processus de marquage CE (…) et la poursuite des actions de développement industriel de la société", ont pesé sur leurs charges d'exploitation.
Avec 23 millions d'euros de pertes au 31 décembre 2016, contre 17,5 millions d'euros l'année précédente, le concepteur du cœur artificiel affiche aussi des pertes en hausse en 2016.
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