Pour conquérir le marché français de la vente directe d’énergie renouvelable locale, la PME Cap Vert Energie fait un détour par le Chilli, les Etats-Unis et l’Afrique de l’Ouest.
L’avenir des énergies renouvelables en entreprise est aux contrats privés de vente directe d’énergie ou PPA (power purchase agreement). Le producteur indépendant d’énergie solaire et de biogaz Cap Vert Energie en est persuadé. Mais l’achat direct d’énergie produite localement n’est vraiment pas encore entré dans les habitudes hexagonales. C’est donc à l’étranger que cette PME marseillaise de 65 personnes, créée en 2009 et qui possède un parc photovoltaïque et biogaz en exploitation et en construction de 75 MWc, a décidé de faire ses armes.
Gagner en expérience
"Notre ambition est un parc de 820 MW en 2022, dont la moitié à l'international, avance Pierre de Froidefond, associé fondateur de Cap Vert Energie. En France, la vente directe est en train de se mettre en œuvre, tirée par les grands industriels qui se mobilisent pour décarbonner leur mixte énergétique et valoriser leurs déchets, mais la mise en œuvre se fait sur un temps long."
Ailleurs, cela va plus vite. Et après une étude de marché de deux ans, la PME a décidé de développer son modèle au Chili, dans deux états des Etats-Unis (New-York et Massachussets) et de tenter sa chance en Afrique. "Le fait d'aller à l'international va nous permettre de gagner en expérience", précise le dirigeant.
Chilli, Etats-Unis et Afrique
Au Chili, Cap Vert Energie a commencé par acquérir trois projets prêts à construire et à raccorder au réseau pour être identifier comme producteur, étape indispensable avant la vente directe. Une équipe de quatre personnes (bientôt sept) développe l’activité autour de Santiago. Aux Etats-Unis, l’activité n’a été lancée que fin 2016, avec trois personnes sur place. Pour l’Afrique, l’équipe dédiée de quatre personnes reste basée au siège, à Marseille.
Pour financer ces développements, la PME a levé de 19 millions d’euros en deux tours de table. En France, elle envisage aussi de se lancer dans la microhydroélectricité.
Aurélie est grand reporter, responsable des sujets énergie et industrie durable. Elle a été rédactrice en chef adjointe de L'Usine Digitale après avoir été chef du service innovation, numérique et design de L’Usine Nouvelle, pour lequel elle suivait les sujets high-tech depuis son entrée dans la rédaction en 2000. Elle est auditrice de l’Institut des hautes études scientifiques et techniques (IHEST), promotion Lévi-Strauss en 2010.
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