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"C’est la stratégie de Philippe Varin qui est remise en cause par Sartorius"
A été publié ce 11 septembre au matin le rapport Sartorius sur l’avenir de PSA. Il valide le plan d’économies du groupe, mais se veut sévère sur la stratégie de PSA sur le long terme. L’Usine Nouvelle revient sur les principales annonces avec Bernard Jullien, directeur du Gerpisa.
L'Usine Nouvelle - Que pensez vous du rapport rédigé par Emmanuel Sartorius ?
Bernard Jullien - Je le trouve plutôt malin et assez équilibré. Il démontre bien dans quelle impasse se trouve le constructeur, avec un outil de production surdimensionné et un manque de moyens pour dégager du cash en Europe. Le rapport est assez bon même si la tendance est au revirement dans la position du gouvernement par rapport au début de l’été. On l’a vu, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg n’est plus le même que celui de début d’été.
Sur quoi basez-vous ce revirement ?
Le gouvernement est en fait arrivé un peu après la bataille, puisque la décision de fermer Aulnay date de bien avant l’arrivée de François Hollande en tant que président de la République. Il est difficile pour le gouvernement Ayrault de revenir sur cette décision d’une entreprise. Le président comme les autres chefs de gouvernement a bien communiqué sur le fait que la crise en Europe allait perdurer. Et face à cette situation, le gouvernement a fini par admettre que sur les décisions déjà prises pour PSA, il ne pouvait pas faire grand-chose.
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Quel est l’objectif du gouvernement alors avec ce rapport ?
C’est de mettre la pression sur le constructeur, de lui faire comprendre que l’Etat l’a à l’œil. Certes il est au pied du mur par rapport aux décisions prises par PSA, mais le gouvernement lui fait comprendre qu’il doit revoir sa stratégie de fond en comble s’il entend être soutenu. Le gouvernement veut faire comprendre à PSA qu’il ne suffit pas de colmater les brèches mais bien de mettre en place une stratégie sur le long terme. Il pose en fait deux conditions à PSA : de lui montrer que la stratégie du groupe va pouvoir perdurer et que les volumes de production en France ne vont pas baisser, notamment en garantissant le maintien de la sous-traitance autour de Poissy.
Le rapport démontre pourtant que la stratégie de PSA est contestable sur certains points et notamment sur la fermeture du site d’Aulnay. Qu’en pensez-vous ?
Le rapport met en avant le fait que le site de Madrid aurait aussi pu être fermé en lieu et place d’Aulnay. C’est une remarque assez juste. Il semble contestable de conserver un site enclavé situé dans un pays où le marché automobile est en effondrement total. Mais PSA a voulu faire les gros bras et se dire prêt à s’attaquer aux problèmes des surcapacités. Et sa volonté est de constituer des pôles multi productions, comme cela va être le cas à Poissy avec la fermeture d’Aulnay.
Emmanuel Sartorius indique dans son rapport que l’avenir de PSA passe par une alliance avec quelqu’un. Est-ce une manière de dire que celle avec General Motors est inutile ?
A demi-mot, l’idée est surtout d’émettre des doutes sur cette alliance dont on ne sait pas grand-chose pour l’heure. Selon le rapport, ce rapprochement n’est pas la solution stratégique idéale pour le groupe, pour résoudre ses soucis de volumes et de développement à l’international. Il va donc falloir que le management de PSA révise sa copie sur la stratégie d’alliance.
Dans le rapport, Emmanuel Sartorius souligne la complémentarité des sites d’Opel et de PSA. Que pensez-vous de cet argument ?
Des deux côtés je pense qu’il y a une volonté de faire le ménage en Europe, pour s’adapter au mieux au problème des surcapacités. Mais le problème n’est plus de résorber les surcapacités sur ce marché, mais d’apprendre à vivre avec. Quel constructeur arrivera à survivre sur un marché à 11 millions d’unités alors que les capacités sont d’au moins 16 à 17 millions ?
Le management de PSA a-t-il des raisons de craindre pour son avenir ?
Pour l’instant, ce n’est pas la guerre. Le management vient de recevoir en quelque sorte un blanc-seing pour son plan social. Mais le rapport est violent pour Philippe Varin car il remet en cause toute sa stratégie.
Pensez-vous que le groupe Renault pourrait être affecté par les soucis de PSA ?
Le patron de Renault, Carlos Ghosn, l’a dit lui-même. Si l’un est touché, les autres vont devoir aussi s’adapter. Il y a une sorte de menace en cascade qui s’est mis en place.
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