Butadiène : industrialisation du projet BioButterfly en 2022
Le progrès de Lyon a reparlé en début de mois du projet BioButterfly qui associe Michelin, l’IFPEN et sa filiale Axens et Tereos. Pour mémoire, ce projet vise à produire du butadiène biosourcé pour sécuriser les approvisionnements de Michelin et limiter sa dépendance au pétrole. Il a démarré en 2012 avec un budget de 52 millions d’euros sur une durée de 8 ans.
Désormais, les partenaires de BioButterfly prévoient la mise en service d’un démonstrateur pré-industriel en 2018 et l’ouverture d’une unité industrielle en 2022 (et non plus 2020 comme annoncé au départ), sur un site, basé en France, qui n’est pas choisi. Sa capacité de production pourrait atteindre 150000 tonnes par an.
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La construction d'unité dépendra de la conjoncture
Néanmoins, le site précise par la voix de Jérôme Fournier, directeur de la recherche et du développement élastomères de Michelin, que « la construction d’une unité va dépendre de la conjoncture, du cours du baril de pétrole et de l’équilibre entre la demande et la fourniture d’énergie ». Il ne cache pas que l’analyse technico-économique sera « primordiale » dans la construction de l’unité de production de biobutadiène.