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Bruxelles va rejeter la fusion Alstom-Siemens
La Commissaire européenne à la Concurrence va recommander, mercredi 6 février, une décision négative sur le projet de fusion entre les deux constructeurs européens.
Le verdict tant attendu va tomber le mercredi 6 février vers midi, si l’on en croit certaines sources gouvernementales. Comme attendu, la fusion entre les deux industriels européens Alstom et Siemens sera rejetée par la commissaire européenne à la Concurrence, Margrethe Vestager.
"La commissaire européenne devrait recommander une décision négative", indique une source proche de Bercy. "Une décision qui va à l’encontre des intérêts industriels européens et de la compétitivité européenne et qui fait un cadeau à la Chine", poursuit cette même source. Et de rappeler que le marché chinois est protégé par des subventions élevées et est extrêmement fermé. Il n’est plus ouvert qu’à 18% en 2018 contre 63% en 2011.
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Modifier les règles à l’avenir
Le gouvernement reproche également à Bruxelles de n’avoir analysé que le marché européen sans prendre en compte les marchés chinois, coréens et japonais qui ont des parts très importantes dans le secteur.
Autre sujet de friction, la séparation dans l’analyse entre la très grande vitesse et la grande vitesse. Une segmentation qui ne tient pas compte du continuum entre les lignes à très grande vitesse et à grande vitesse. Du coup, la part de la très grande vitesse de ce champion européen est apparue encore plus grande.
Dans les conditions actuelles, un rapprochement, déjà évoqué dans le passé, entre Alstom et les activités de signalisation ferroviaire de Thalès, pourrait également être retoqué selon certaines sources. Mais le gouvernement français ne compte pas en rester là. Il va faire des propositions dans les prochains mois pour modifier les règles de concurrence européennes pour constituer des champions industriels européens.
Bruxelles va rejeter la fusion Alstom-Siemens
Tous les champs sont obligatoires
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