Bouygues Telecom, SNCM, Tizen, pacte de responsabilité : la revue de presse de l'industrie

Bouygues Telecom pourrait supprimer de 1 500 à 2 000 emplois

Selon Le Figaro du 12 mai, l'opérateur français Bouygues Telecom pourrait réduire ses effectifs de plus de 20 % après l’échec de la tentative de rachat de son concurrent SFR en avril. "Alors que le groupe Bouygues présentera jeudi (15 mai) ses résultats trimestriels, l'inquiétude grandit dans sa filiale télécoms. Le groupe travaille à un plan d'économies. Les syndicats craignent la suppression de 1500 à 2000 postes (...) Cette vague massive de licenciements serait présentée comme la conséquence directe de l'échec récent du rachat de SFR", écrit le journal.

SNCM : un conseil de surveillance pour tourner la page

La tempête pourrait-elle se calmer dès ce 12 mai à la SNCM à l'issue du conseil de surveillance décisif ? Selon le site internet du quotidien régional La Provence, ce dernier "ne renouvellera pas l'équipe de Marc Dufour" à la tête de la compagnie de transport maritime marseillaise. "Une décision que beaucoup redoutaient, lourde de conséquences en ce sens que le départ pressenti de celui qui est à l'origine du plan de redressement mis en oeuvre, et sur lequel les actionnaires se divisent depuis de longs mois, sera significatif d'un changement de cap. D'une rupture même", écrit le journal.

Pour La Marseillaise, "l'Etat doit se mouiller" en s'engageant "concrètement en faveur du plan de relance et du financement du renouvellement de la flotte".

Bientôt un smartphone Samsung sous Tizen en Russie et Inde

Selon le Wall Street Journal le 11 mai, le coréen Samsung s'apprêterait à lancer un nouveau smartphone basé sur son propre système d'exploitation mobile Tizen en Russie et en Inde."C'est la dernière étape dans la stratégie de Samsung de concurrencer directement Google dans le software mobile", écrit le quotidien américain.

Pacte de responsabilité : début des négociations sur les contreparties

A la une des Echos, un article sur les contreparties du pacte de responsabilité, dont "les négociations peinent à débuter" selon le journal. "La métallurgie vient d'entamer des négociations (...) La CGPME freine à cause de la pénibilité. (...) Côté syndical, aussi, tout le monde ne montre pas le même allant. La CFDT met la pression pour que les négociations de branche s'ouvrent vite", écrit le quotidien, qui indique que du côté du ministère du Travail, on planche sur "la mise en place de l'Observatoire des contreparties qui va suivre les négociations sur le pacte".

Elodie Vallerey