[Bourget 2019] Tout ce qu’il faut savoir avant de se rendre au salon aéronautique du Bourget
Le plus grand salon aéronautique du monde ouvre ses portes du 17 au 23 juin. L’événement donne à voir un secteur en pleine ébullition.
Le plus que centenaire salon aéronautique du Bourget n’a pas perdu de sa vigueur. La 53e édition se déroulera du 17 au 23 juin et accueillera comme de coutumes tout le gratin du secteur. Les chiffres fournis par l’organisateur, le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (Gifas), donnent la mesure de l’événement) : 2453 exposants, 140 aéronefs en vol ou sur le statique, une surface totale de 324 000 m², 142 000 visiteurs professionnels et 180 000 visiteurs grand public attendu ainsi que… 3450 journalistes.
"Cette nouvelle édition intervient l’année des cinquante ans d’Airbus, du Boeing 747, du Concorde, mais aussi des premiers pas de l’homme sur la Lune", rappelle Patrick Daher, commissaire général du salon. Mais il se déroule également dans un contexte de fortes interrogations environnementales qui secouent la société.
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A ce titre, au-delà des avions traditionnels, le salon sera l’occasion de démontrer que l’industrie aéronautique tente de se réinventer, à l’image, entres autres, d’Airbus et de son taxi volant Vahana, de Safran qui pourrait annoncer un ou plusieurs partenariats dans le domaine de la propulsion électrique, de la société Eviation et du projet d’avion hybride Dragon du centre français de recherche aérospatiale (Onera).
L'A380 et l'A400M de la partie
Temps forts attendus par les professionnels comme par le grand public, qui pourra accéder au salon dès le vendredi 21 juin : les démonstrations en vol, assurées par une vingtaine d’avions pour lors des journées professionnelles et environ 35 pour le week-end. En l’absence de démonstration du F 35 de Lockheed Martin, qui avait volé lors de l’édition précédente, le Rafale de Dassault n’aura pas à craindre de se faire piquer la vedette.
A noter qu’Airbus fera voler à peu près tout ce que sa flotte compte d’appareils, y compris l’A380 et l’A400M. Seront présents, parmi les appareils les plus récents, l’A350-1000, l’A330neo, le Boeing 787-9, les avions ravitailleurs concurrents que sont le KC-46 de Boeing et l’A330MRTT d’Airbus, le Falcon 8X de Dassault, l’Embraer Praetor 600 ou bien encore le Gulfstream G650.
Et si les appareils des grands constructeurs retiennent l’attention, il ne faut pas négliger les plus petits acteurs, en particulier les start-up innovantes. Pour prendre la mesure de ce qu’elles sont en train d’apporter au secteur, rendez-vous au Paris Air Lab, hébergé dans le hall Concorde, au cœur du salon. Il abritera pour sa deuxième édition une bonne partie des quelque 150 start-up présentes durant l’événement.
22 000 offres d'emplois disponibles
Nouvelles énergies, intelligence artificielle, big data… Venues de 22 pays, les start-up offrent une nouvelle vision du secteur. Le dénominateur commun ? L’enjeu environnemental et climatique. Pas moins de 12 stands dynamiques ont été conçus pour présenter leurs projets, avec démonstrations à l’appui pour certaines d’entre elles. Mise au point par Hopscotch, à qui l’on doit notamment l’organisation de l'Usine extraordinaire à Paris et du festival du film de Deauville, la scénographie promet d’être attrayante.
Autre rendez-vous devenu incontournable du salon : l’avion des métiers. "La filière n’a jamais autant recruté, clame Philippe Dujaric, directeur des affaires sociales et de la formation au GIFAS. Le secteur connaît d’ailleurs des tensions, en particulier au niveau des PME". Dans le hall dédié, les candidats auront accès à pas moins de 22 000 offres d’emplois – contre 9000 il y a deux ans –, 5000 contrats en alternance et 8000 offres de stages.
Les organisateurs espèrent plus que tout susciter des vocations au travers une reproduction d’avion en tissu de la taille d’un A319, autour duquel seront présentés 15 métiers. Pour lui donner du sens, 70 entreprises exposantes (Airbus, Dassault, Safran, MBDA, Thales, Sabena…) veilleront à informer les prétendants, enfants, étudiants et parents, en tant que premiers prescripteurs. Chaque jour, une centaine de salariés détachés assureront le passage de flambeau.
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