Bonfiglioli France investit dans son usine de Marly-la-Ville
La filiale du groupe italien, spécialisée dans les solutions pour la transmission de puissance, se renforce pour répondre au marché de l’efficacité énergétique.
Bonfiglioli France, qui a réalisé 38 millions d’euros en 2011, finalise un plan d’investissement d’1,3 million d’euros dans son usine de Marly-la-Ville (Val-d’Oise).
Lancé il y a cinq ans, ce plan a permis l’extension des locaux, passés de 4 500 à 6 000 m², la réalisation d’un atelier de peinture et la réorganisation de la production. L’effectif a aussi cru de 25 %, passant de 68 à 80 personnes. "Nous avons décidé d’accroître la force commerciale, le support commercial, et d’adopter le Lean Manufacturing pour gagner en temps et en efficacité" explique Gilbert Khawam, le directeur général de Bonfiglioli France.
La filiale, qui gère aussi la Belgique, le Portugal, la Roumanie, le Luxembourg, et les pays francophones d’Afrique, fabrique des réducteurs et motoréducteurs à destination des industriels, des éoliennes et des machines de construction, ainsi que des onduleurs pour les industriels et les systèmes photovoltaïques.
Le groupe italien, deuxième plus gros employeur de Bologne, a réalisé 710 millions d’euros de ventes en 2011 et emploie 3 300 personnes. "La crise, qui a été très dure pour le groupe, puisque les ventes ont plongé de 682 millions d’euros en 2008 à 400 millions en 2009, a finalement été un accélérateur pour optimiser la stratégie" décrit Gilbert Khawam. Depuis 2009, le groupe s’est tourné avec succès vers le marché du photovoltaïque.
"Aujourd’hui, 40 à 45 % du chiffre d’affaires vient d’applications dans le domaine du développement durable et de l’efficacité énergétique" témoigne Gilbert Khawam. Bonfiglioli France vient aussi d’investir 763 850 euros dans le projet ELEXC (ELectric EXCavator) porté par Volvo Compact Equipement dans le cadre du pôle ViaMéca (Rhône-Alpes). L’objet : la mise au point d’une mini-pelle écologique hybride et 100 % électrique pour les engins de travaux publics. Le Conseil Général du Val-d’Oise a aidé l’entreprise à hauteur de 95 481 euros, soit 12,5 % du montant total des travaux.