La ligne plaira ou ne plaira pas, selon que l’on apprécie le décrochement sous les vitres arrière (un parti-pris stylistique qui fait penser à la DS3 de Citroën). Quoi qu’il en soit, la nouvelle i3 fait indéniablement dans la modernité. De par son châssis, d’abord : tout en aluminium, il a été conçu pour accueillir le moteur électrique, les batteries lithium-ion et les composants électroniques associés. Nouvelle également, la "cellule" intérieure, constituée d’une seule pièce en plastique renforcé de fibres de carbone. Enfin, le tableau de bord, où toutes les commandes ont été remplacées par des écrans tactiles, étonne par son aspect futuriste.
Pensée pour l’électrique
Ainsi, à l’heure où Volkswagen fait dans la quantité, et annonce au salon de Francfort pas moins de 7 modèles électriques et hybrides plug-in basés sur des modèles existants, BMW a donc tout misé sur la qualité. Un seul modèle certes, mais pensé pour l’électrique... Le résultat : un poids contenu (1270 kg), et donc des performances qui n’ont rien de commun avec ses concurrentes. Avec 170 chevaux et 7,2 secondes pour le 0 à 100 km/h, la i3 semble autrement plus dynamique que la Golf VII électrique (108 chevaux, 10,4 secondes pour le 0 à 100).
Toutefois, développer de nouvelles plates-formes prend du temps. C’est pourquoi la i3 est la seule véritable "tout électrique" aujourd’hui au catalogue de BMW. Le SUV électrique X5 e-Drive, présenté aujourd’hui sous forme de concept car, ne sera pas disponible avant 2014.
Même date de sortie prévue pour la i8, une (très) séduisante sportive de type hybride plug-in, équipée d’un prolongateur d’autonomie (un moteur trois-cylindres qui lui permettra d’effectuer 400 km loin des bornes de recharges et des pompes à essence). Au final, si BMW prend son temps et dévoile ses modèles électriques au compte-goutte, le résultat semble valoir la peine d’attendre...
Frédéric Parisot