Biotechnologie : L’échange des savoirs, un essentiel
Documentation technique, formulaires d’enregistrements et brevets, publication de recherche, campagne publicitaire, marketing ou même documents juridiques : la somme de textes qui accompagnent les découvertes en biotechnologie est colossale, à mesure que ce secteur prend de l’ampleur. À telle enseigne que désormais, l’échange des savoirs entre les pays, les entreprises, ou les chercheurs n’est plus une option. Rester enfermé dans son pré-carré national serait une faute lourde. Lourde de conséquences surtout !
En matière de recherche, il est désormais impossible d’être dans un entre soi ! « L’internationalisation des biotechniques augmente considérablement le nombre d’essais cliniques menés par les entreprises pharmaceutiques et biotechnologiques. De ce fait, un nombre croissant de pays produit aujourd’hui de nouveaux médicaments par exemple », explique-t-on chez Global Voices, fournisseur de solutions linguistiques, un des leaders de la traduction. Le besoin croissant de traduction fiable et sécurisée devient une évidence.
Le large spectre des biotechnologies
Fusion de la technique et de la biologie, la biotechnologie aborde presque tous les domaines de recherche : on la dit « verte » pour l’agriculture, « rouge » pour la médecine, « blanche » pour l’industrie, « jaune » pour le traitement de la pollution ou « bleue » pour la mer… Mais derrière cette classification colorée, ce sont de véritables bonds en avant pour l’humanité.
On parle ici de séquençage du génome humain, d’ajouts de protéases d’origines microbiennes dans les poudres à laver, de production de fruits ou légumes transgéniques, mais aussi de recherche permettant d’espérer un jour disposer de la thérapie génique. En clair, aucun domaine, de la santé à la vie courante, n’échappe désormais à une recherche toujours plus coûteuse et plus inventive.
Comprendre et se faire comprendre
Après la découverte de l’ADN, les progrès scientifiques liés à la biologie cellulaire et à la pharmaco-chimie ont permis à de grandes sociétés spécialisées d’émerger dans les années 1990. Des sociétés comme Genentech, Amgen ou encore Transgene ont commencé à faire leur apparition. Face à cette extraordinaire explosion de la recherche, chacun mesure la nécessité de transmettre l’information, d’échanger la documentation. À ceci près que rien ne serait possible sans une parfaite maîtrise de la compréhension linguistique.
La mondialisation de la recherche et des échanges des savoirs impose une fluidité linguistique qui permettra une optimisation de la circulation de l’information. À la clé, la précision terminologique dans un secteur qui touche souvent à la santé publique...
Face à cette exigence de qualité, les opérateurs du secteur doivent répondre à deux objectifs : accroître le nombre de leurs intervenants multilingues et s’assurer des bons services de traducteurs compétents. Un enjeu qui dépasse le simple souci de compréhension : la clé du succès des biotechnologies passe désormais par l’échange des savoirs à une échelle mondiale.
Il suffit de regarder attentivement les programmes des universités spécialisées en biotechnologies, comme celle de Strasbourg, pour constater que, au milieu des matières comme l’immunologie, le génie génétique, ou encore la bioéthique, l’étude de l’anglais reste un socle important permettant de maintenir cette possibilité d’échanges.
Traduire, c’est s’informer et se former
La biotechnologie est devenue un enjeu majeur de développement et de santé publique. Et pour se faire comprendre, la nécessité d’un langage commun est indispensable. En médecine, les Allemands l’avaient bien compris en créant au XIXe siècle, la Basiliensa Nomina Anatomica (BNA), permettant dans un langage universel, le latin, d’avoir une terminologie commune internationale.
Pour la communauté scientifique liée aux biotechnologies, ce langage commun et universel, c’est l’anglais. À l’heure du partage des données scientifiques, il est nécessaire de diffuser la science de la façon la plus fiable possible. L’enjeu pour les traducteurs est de taille. Contraints de se former à la science, les traducteurs spécialisés en biotechnologie n’ont d’autre choix que de s’informer en permanence pour ne pas laisser passer une actualité toujours en perpétuelle mutation. Lecture de revues spécialisées, suivi au jour le jour de sites Internet dédiés, formations et mise à niveau permanente, le travail des traducteurs est une perpétuelle quête de mise à jour. Il est indispensable d’adopter une méthodologie et de s’y tenir, mais aussi de disposer des outils les plus récents pour pouvoir se sourcer. L’enjeu pour le traducteur est donc de pouvoir apporter une réponse affinée et précise dans un environnement toujours en mouvement.
Contenu proposé par Global Voices.