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Une équipe de chercheurs italiens, dirigée par le professeur Cecilia Laschi, a mis au point un impressionnant robot sous-marin. Pour parvenir à cette prouesse, les chercheurs se sont inspirés du poulpe et ont adopté une démarche baptisée "intelligence incarnée".
Des chercheurs du laboratoire BioRobotics situé à Pise, en Italie viennent de présenter un robot mou, directement inspiré du poulpe. Baptisé Octo-bot, ce robot est le fruit d’un programme européen de 13 millions d’euros. Récemment testé dans la mer Méditerranée, il est capable de se propulser sous l’eau en aspirant du liquide puis en l’expulsant de son corps. Grâce à ses huit bras, il est aussi capable de se faufiler à travers des rochers. Ses tentacules, réalisées à partir de polymères éléctro-actifs qui réagissent au contact d’un courant, peuvent se plier dans tous les sens et saisir des objets.
Pour mettre au point ce robot, les chercheurs ont aussi adopté une méthode appelée « intelligence incarnée ». Elle consiste à ramener des problèmes cognitifs de haut-niveau au plus près du corps afin de libérer le cerveau de certaines tâches et, in fine, diminuer la puissance de calcul nécessaire.
La soft robotic est un domaine de recherche relativement récent. Les roboticiens l’explorent pour surmonter les limites auxquelles sont confrontés les robots classiques. En effet, si des robots en acier sont précis et résistants, ils ne savent pas se déplacer dans un tuyau ou dans un environnement encombré.
Outre les applications sous-marines, les robots mous sont également étudiés de près pour des usages en médecine. « Nous sommes en train d’étudier des applications intéressantes dans le biomédical. Nous avons développé un endoscope mou dont la rigidité peut varier et des cordes vocales artificielles qui vibrent avec un flux d’air. Et nous sommes en train de construire un bras souple pour épauler les personnes âgées dans la douche », a indiqué le professeur Cecilia Laschi, en charge du projet, au magazine Digital Trends.
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