Visuel du futur site du Laboratoire français de fractionnement et des biotechnologies (LFB) à Arras.
Le Laboratoire français de fractionnement et des biotechnologies (LFB) va pouvoir procéder à une augmentation de capital de 230 millions d'euros. "La souscription par l'Etat à l'augmentation de capital réalisée par la société LFB SA pour un montant de 230 000 000 euros, représentant 4 600 000 actions nouvelles d'une valeur nominale de 50 euros, est autorisée", indique un arrêté signé du ministre des Finances Michel Sapin et du ministre de l'Economie Emmanuel Macron, et publié au Journal officiel ce samedi 10 octobre.
Le groupe pharmaceutique public, qui avait annoncé avoir déposé le permis de construire de son nouveau site de production à Arras (Pas-de-Calais) début juillet, comptait sur ce financement. L'usine devrait permettre de tripler les capacités de production de médicaments dérivés du plasma d'ici 10 ans la création, d’ici cinq ans, de 500 emplois. Pour le moment, le groupe, qui emploie plus de 2 000 personnes dans le monde dont 1 600 en France, dispose de deux sites de production, à Lille (Nord) et aux Ulis (Essonne).
"A l'issue de l'opération, le capital social de LFB SA s'élèvera à 280 000 000 euros", a précisé LFB (Laboratoire de fractionnement et des biotechnologies) dans un communiqué. "Le calendrier de libération prévoit quatre étapes successives entre la première souscription, avant le 16 octobre 2015, d'un montant de 60 millions d'euros, et la quatrième prévue au plus tard en avril 2018", poursuit le laboratoire.