Bercy nie avoir envisagé une baisse de 43% des parts de Renault dans Nissan
Selon la presse japonaise, le gouvernement envisagerait de baisser de 43,4% les parts du groupe Renault chez son partenaire Nissan. Une information que Bercy a aussitôt démentie ce jeudi 7 février.
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\ 08h29
Mis à jour 08 Févr. 2019
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08 février 2019
Jeudi 7 février, le ministère de l’Économie et des Finances a opposé jeudi 7 février un "démenti catégorique" aux informations de la presse japonaise selon lesquelles le gouvernement français a informé Tokyo de son intention de réduire la participation de Renault dans Nissan. Selon Nikkei, qui cite des sources gouvernementales japonaises, le gouvernement français se serait dit prêt à envisager de réduire la participation de 43,4% du groupe au losange dans le groupe de son partenaire nippon.
Une suite de démentis
Nikkei ajoute que le gouvernement français a également évoqué auprès de son homologue japonais une baisse de la participation de 15% de l'État français dans Renault comme "une option pour l'avenir". Bercy a également démenti cette information.
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L'alliance Renault-Nissan, née du sauvetage du groupe japonais par le constructeur français en 1999, est régulièrement critiquée au Japon comme déséquilibrée en faveur de la partie française. Ces tensions ont été ravivées depuis novembre 2018 par l'arrestation de Carlos Ghosn, ex-PDG de Renault, poursuivi au Japon pour des accusations de malversations financières en tant que président de Nissan. Sa gouvernance avait été fortement dénoncée au pays du soleil levant.
Avec Reuters (Leigh Thomas, Gilles Guillaume, édité par Catherine Mallebay-Vacqueur)