Bel investit 120 millions de dollars dans une troisième usine aux Etats-Unis
Le groupe Bel (2,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires), numéro trois mondial du fromage à marque, va investir 120 millions d’euros dans une nouvelle usine aux Etats-Unis, à Brookings, dans le Dakota du Sud.
Le nouvel outil, d’une capacité de 10 000 tonnes, devrait entrer en production courant 2014. Il devrait produire du Mini-babybel, une marque en plein développement aux Etats-Unis, comme l’ensemble des activités de Bel sur ce marché. Le les quatre dernières années, le groupe a doublé ses volumes sur le marché du fromage. Les ventes de mini-Babybel aux Etats-Unis représentent environ 8 000 tonnes (ce qui en fait le principal marché de la marque). La moitié de ces volumes est actuellement importée des sites d’Evron et de Sablé en France.
Les 120 millions de dollars représentent une première tranche d’investissement, qui pourrait être complétée par une deuxième tranche équivalente à partir de 2016-2017 si la croissance des ventes se maintient. "Notre développement aux Etats-Unis tient de la success story !" se réjouit Eric De Poncins, le président de la zone Amériques-Asie-Pacifique de Bel.
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Le succès de La Vache qui rit allégée
Le groupe réalise 15 % de son chiffre d’affaires sur la zone Amériques et Asie, et 80 % des ventes de la zone sont réalisés aux Etats-Unis. Le groupe a connu un essor de ses ventes à partir de 2004 lorsqu’un régime à succès, le South Beach Diet, a mis en avant la consommation de Vache qui rit allégée. Les ventes ont alors décollé en un an de 200 %.
Le groupe fromager a ainsi décidé de s’attaquer au marché américain avec trois marques : La Vache qui rit, Mini-Babybel et Boursin. Et le potentiel est énorme : "Nous traitons ce marché comme un marché des pays émergents", explique le président de la zone Amériques de Bel. Sur les trois marques, les ventes connaissent année après année une croissance à deux chiffres.
Le groupe possède déjà deux usines aux Etats-Unis : une unité à Leitchfield dans le Kentucky et une unité à Little Chute dans le Wisconsin. Le nouvel outil sera plus productif. "La technologie de production est très spécifique et elle est contrôlée par le groupe Bel. Nous cherchons à la protéger : nous commandons des équipements à des fournisseurs, et nous assemblons nous-mêmes les machines", explique Eric De Poncins.
Le dispositif industriel aux Etats-Unis pourrait servir également le développement des marques sur le continent Sud-Américain : Bel a commencé à travailler sur le marché mexicain avec un partenaire laitier, et regarde de près le marché brésilien. Le groupe possède du personnel en Argentine, chargé du développement sur ce continent.
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