"Beaucoup de travail pour faire d'Ariane 6 un lanceur low-cost", selon le PDG d'Arianespace
A la veille du lancement du satellite d'exploration Gaia par l'Agence spatiale européenne, le PDG d'Arianespace Stéphane Israël est revenu sur France Inter sur l'avancement du projet de lanceur nouvelle génération Ariane 6.
"L'ambition d'Ariane 6 est d'être un lanceur pas cher, 70 millions d'euros pour le lanceur lancé. Mais il y a encore beaucoup de travail pour arriver à ce coût", a martelé Stéphane Israël, le PDG du lanceur de satelittes européen Arianespace, sur France Inter le 18 décembre.
Cette fusée spatiale, dont la configuration finale a été dévoilée en juillet dernier, abritera quatre moteurs à poudre pour les deux premiers étages, ainsi qu'un étage cryotechnique.
VOS INDICES
source
Lors d'un événement organisé sur Twitter le 17 décembre, Marie-Anne Clair et Philippe Pascal, de la Direction des lanceurs du Centre national d'études spatiales (CNES), ont aussi évoqué les dessous du développement d'Ariane 6.
Plus de 3 milliards d'euros pour le développement du lanceur Ariane 6 #CNESTweetup
— MyScienceWork (@MyScienceWork) 17 Décembre 2013
Cycles de fabrication courts, mise en concurrence des sous-traitants... la chasse aux coûts est lancée #Ariane6 #CNEStweetup
— CNES (@CNES_France) 17 Décembre 2013
Pour simplifier Il a été question de passer de 12 pays constructeurs à 6 et de 150 sous traitants à 50. #CNESTweetup
— Florent Thouvenin (@fthouvenin) 17 Décembre 2013
#Ariane6 est imaginée pour pouvoir évoluer vers le haut (8t) ou vers le bas (4t), en fonction des évolutions futures du marché #CNEStweetup
— CNES (@CNES_France) 17 Décembre 2013
A quoi ressemblera #Ariane6 ? 4 moteurs à poudre pour les 2 premiers étages, puis un étage cryotechnique #CNEStweetup pic.twitter.com/5EEB0Wr2kC
— CNES (@CNES_France) 17 Décembre 2013
La concurrence de l'américain SpaceX, qui a réussi son premier lancement commercial de satellite le 3 décembre dernier, ne semble pas effrayer le PDG d'Arianespace.
"SpaceX n'a volé qu'une seule fois, s'agissant des vols vers l'orbite géostationnaire. Ca a été un succès mais nous verrons bien ce qu'il en est de la suite", a-t-il prudemment commenté sur France Inter. Concernant le prix de ses lancements, Stéphane Israël martèle que l'entreprise d'Elon Musk assume pour l'instant sa stratégie "fondamentalement low-price" plus que "low-cost", mais que dès que son entrée sur le marché aura eu lieu, "ses prix vont remonter".
"Beaucoup de travail pour faire d'Ariane 6 un lanceur low-cost", selon le PDG d'Arianespace
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir