Le géant allemand s'attend à un impact de l'ordre de 300 à 400 millions d'euros sur son Ebitda avant éléments exceptionnels pour l'exercice 2017. Ce constat établi fin juin est amer pour Bayer, qui dit évoluer dans un contexte plutôt favorable avec des perspectives de croissance plutôt bien orientées et un bon début d'année. Le groupe en dira plus fin juillet lors de la présentation des résultats du premier semestre. D'ores et déjà, la rentabilité du deuxième trimestre devrait être minorée par rapport aux attentes car l'impact serait imputé aux comptes de la période avril-juin. Bayer précise que les difficultés toucheront surtout ses divisions Crop Protection et Consumer health. Pour ses phytosanitaires et semences, le groupe de Leverkusen (Allemagne) évoque une situation plus difficile qu'escomptée au Brésil. Avec la fin de la période des récoltes, Bayer indique que les stocks sont à un niveau élevé pour les phytosanitaires, ce qui n'était pas envisagé. Par ailleurs, le groupe signale avoir souffert d'effets de change défavorables, et note que les performances de sa division Consumer Health sont plus faibles qu'attendues. En revanche, la division Santé animale évolue comme envisagé, et les branches Pharmacie et Covestro progressent fortement.

Le groupe dévoilera le 27 juillet ses nouvelles perspectives financières minorées. En début d'année, Bayer prévoyait une croissance à un chiffre pour l'année 2017, dans une fourchette basse à moyenne. En 2016, le chiffre d'affaires avait progressé de seulement 1,5 %, à 46,77 milliards d'euros. Le groupe tablait autour de 49 Mrds € cette année. L'Ebitda avant éléments exceptionnels avait bondi de 10,2 %, à 11,3 Mrds €. Là encore, Bayer prévoyait une croissance à un chiffre, mais dans une fourchette haute.

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