Balyo libère les chariots automatiques
Fini les fils ou les guides laser. Les chariots élévateurs, transpalettes et autres gerbeurs n'ont plus besoin d'infrastructure spécifique pour se déplacer seuls à l'atelier. Grâce au procédé de géoguidage de la start-up parisienne Balyo, les industriels peuvent facilement automatiser leurs travaux de manutention. La technologie, protégée par deux brevets internationaux, est issue de travaux sur la robotique mobile initiés dès 1998 par le français Thomas Duval, chercheur à l'École centrale de Paris et l'espagnol Raoul Bravo, qui a quitté son laboratoire de l'École polytechnique de Madrid pour créer et diriger l'entreprise. Les deux hommes partageaient leur envie de trouver une application concrète à leurs travaux.
C'est chose faite. Dès sa création en 2005, Balyo a vendu ses transpalettes géoguidés à Saint-Gobain, Heineken, Beccard et Areva. Des ventes qui ont permis à l'entreprise de se développer sur fonds propres. En 2009, la start-up de 15 personnes a réalisé un chiffre d'affaires de 2,1 millions d'euros, grâce à la vente de 40 exemplaires de ses chariots, assemblés en Île-de-France. Soit, cela ne représente qu'une niche face aux 40 000 chariots élévateurs traditionnels vendus en France chaque année. Mais les géants du secteur, comme Fenwick ou Still, s'intéressent à cette technologie. Las ! Balyo, qui compte doubler son chiffre d'affaires en 2010, n'est pas à vendre. Il est juste disposé à conclure des partenariats.
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