Axa a annoncé mercredi qu'il doublait son objectif d'"investissements verts", à 24 milliards d'euros en 2023, et qu'il allait durcir sa politique de désengagement du charbon dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique.
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Mis à jour 28 novembre 2019
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L'ambition est de "sortir complètement de l'industrie du charbon d'ici 2030 dans les pays de l’OCDE et 2040 dans le reste du monde", déclare l'assureur français dans un communiqué.
A court terme, les seuils d'investissement existants seront renforcés, en particulier pour les entreprises qui développent des projets d’extraction ou énergétiques liés au charbon, poursuit le groupe.
Axa entend parallèlement limiter le "potentiel de réchauffement" de ses investissements à 1,5°C d'ici 2050.
En tant qu'assureur, le groupe va par ailleurs cesser notamment "toute activité (à l'exception des couvertures collectives) avec des clients développant de nouveaux projets énergétiques liés au charbon d'une capacité supérieure à 300 MW".
"L'urgence climatique nécessite des efforts supplémentaires", souligne Thomas Buberl, directeur général d'Axa, soulignant la volonté du groupe de concentrer ses financements sur la transition énergétique des grands acteurs industriels.
Les institutions financières et les grands groupes industriels sont soumis à une pression croissante de la part d'investisseurs qui réclament des mesures concrètes à l'appui de l'accord de Paris sur le climat de 2015.
Dans un rapport publié mardi, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) observe que les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté en moyenne de 1,5% par an ces dix dernières années. L'Onu parle d'une "décennie perdue" sur le front de la réduction des rejets de CO2 dans l'atmosphère.
Si la planète reste sur la trajectoire des engagements actuels de réduction des émissions, "on peut s'attendre à ce que les températures s'élèvent de 3,2°C d'ici la fin du siècle, entraînant des conséquences climatiques vastes et destructrices", a souligné la directrice du PNUE, Inger Andersen.
(Maya Nikolaeva et Henri-Pierre André, édité par Bertrand Boucey)
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