Tout le dossier Tout le dossier
-
Energie
Qu’a vraiment gagné Alstom avec l’intervention de l’Etat ?
-
Energie
Le patron de GE Jeffrey Immelt plonge au cœur d’Asltom, à Belfort
-
Energie
Le rachat d'Alstom par GE franchit le dernier obstacle
-
Energie
Alstom : Bouygues cèdera 20% du capital à l'Etat... quand le prix sera bas
-
Energie
Alstom-GE : les raisons technologiques du rachat
-
Energie
Alstom choisit General Electric, et Bouygues... l'Etat
-
Energie
Nucléaire et contrôle, les deux clés du montage d’Arnaud Montebourg pour Alstom
-
Éco - social
Arnaud Montebourg acte le grand retour de l’Etat actionnaire
-
Energie
L'Etat va entrer au capital d'Alstom et choisit l'alliance avec General Electric
-
Social
Laurent Berger : "Sur Alstom, nous exigeons que les représentants du personnel soient associés aux discussions"
-
Energie
Alstom : Siemens et MHI surenchérissent pour séduire les actionnaires
-
La matinale de l'industrie
General Electric joue les alliances avec Alstom mais garde le contrôle
-
Energie
General Electric propose de former trois coentreprises avec Alstom
-
Energie
Pour Alstom, le rachat s'accélère
-
Energie
Le patron de Mitsubishi Heavy Industries dévoile sa vision d’un Alstom partiellement "japonisé"
-
La matinale de l'industrie
L'offre de Siemens et Mitsubishi sur Alstom en cinq points clés
-
Energie
Les premiers détails de l'offre de Siemens et Mitsubishi sur Alstom
-
Energie
Carte : le rachat d'Alstom fait bouger la planète électricité
-
Energie
Jeu de go autour d'Alstom
-
Energie
Mitsubishi se joint à Siemens pour racheter Alstom
-
Energie
Siemens s’inquiète des risques financiers liés au rachat d’Alstom Energie
-
Ferroviaire
GE - Siemens, la bataille d'Alstom
-
Energie
Rachat d’Alstom : le bras de fer se poursuit entre Patrick Kron et Arnaud Montebourg
-
Éco - social
Les Français soutiennent le gouvernement sur Alstom
-
La matinale de l'industrie
General Electric pourrait céder les activités éoliennes et hydroélectriques d'Alstom en cas de rachat
-
Éco - social
Infographie : quand les groupes américains avalent les entreprises françaises
-
Editorial
Alstom : un mariage, quatre prétendants
-
Avec les locomotives de GE, Alstom Transport doublerait Siemens
-
Éco - social
Sept graphiques pour comprendre la chute d’Alstom
-
Éco - social
Alstom : comment Arnaud Montebourg peut bloquer General Electric
-
Éco - social
"Une alliance, pas de vente à la découpe pour Alstom", assure Arnaud Montebourg
-
Emploi
Exclusif : la carte des usines Alstom, Siemens et GE en France
-
Social
Alstom, Siemens, GE, l'Etat : quatre stratégies pour un rachat
-
Energie
Le couple Alstom-Siemens pourrait faire naître le champion européen du ferroviaire
-
Ferroviaire
Comment Alstom est devenu une proie pour General Electric
-
Télécoms
Bouygues, un actionnaire d’Alstom opportuniste avant tout
-
Éco - social
Qui pour acheter Alstom selon Arnaud Montebourg ? Ni GE, ni Siemens !
-
Energie
Du nucléaire à l'éolien, les technologies clés que détient Alstom
-
Éco - social
Les 8 acteurs décisifs du dossier Alstom
-
Technos et Innovations
Alstom, un géant de la R&D made in France
-
Financement
Bouygues et la communication, deux sujets à surveiller par l’AMF dans le rachat d'Alstom
-
Editorial
Alstom : Patrick Kron, droit dans ses bottes
-
Éco - social
Alstom et nos champions industriels : des espèces en voie de disparition ?
-
1928 - 2014 : l'histoire d'Alstom, de General Electric à General Electric ?
-
Éco - social
Chronologie d'une semaine décisive pour l'avenir d'Alstom
-
Energie
Infographies : General Electric vante les synergies Alstom-GE
Avec les locomotives de GE, Alstom Transport doublerait Siemens
Quels sont les actifs que General Electric apporterait à Alstom Transport si l’américain suivait la proposition d’Arnaud Montebourg ? Avant tout la fabrication de puissantes locomotives diesel pour le fret. Une activité en progression et rentable… que GE serait peu susceptible d’abandonner.
Mis à jour
07 mai 2014
Le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg semble conscient qu’il a peu de chance d’imposer un rachat de la branche énergie d’Alstom par Siemens. Il se retourne vers General Electric (GE) et tente de faire monter les enchères, en proposant que l’américain cède sa branche transport à Alstom, à l’image de ce que Siemens proposait.
Le transport, chez GE, c’est une division qui pèse 5,9 milliards de dollars (4,3 milliards d’euros) de ventes. La première activité est le ferroviaire, avec un chiffre d’affaires de 3,9 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros). S’y ajoutent des moteurs pour les plates-formes pétrolières, pour les mines ainsi que de gros moteurs diesels. Cette division a vu ses ventes progresser de 4,9% en 2013 par rapport à 2012, notamment grâce à la vente de locomotives aux Etats-Unis. Elle a réalisé 1,2 milliard de dollars (0,8 milliard d’euros) de bénéfice.
VOS INDICES
source
Dans l’hypothèse d’une fusion avec la branche transport d’Alstom, la nouvelle entité pèserait 8,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires et passerait largement devant Siemens Transport & Logistique, qui a réalisé 6,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2013.
Complémentarité
La spécialité de GE dans le ferroviaire, c’est le fret, avec des machines diesel ou hybride diesel - gaz naturel, très puissantes pour tirer de longs trains de fret. Un segment de marché qui se porte bien au niveau mondial et dans lequel Alstom est peu présent. "Alstom ne sait pas faire de telles locomotives, c’est une faiblesse du français", estime un expert de l’industrie ferroviaire. Cette complémentarité se retrouve à Astana, au Kazakhstan, où Alstom et GE ont installé des usines de locomotives quasi mitoyennes. Celle de GE produit des machines diesel, celle d’Alstom des locomotives électriques. GE a aussi une activité de signalisation adaptée au fret. La complémentarité serait enfin géographique, le marché de prédilection de GE étant naturellement l’Amérique du Nord.
Très différentes, les offres du français et de l’américain se complètent. En revanche, les possibles synergies industrielles ne sautent pas aux yeux. La perche tendue par Arnaud Montebourg a du sens, mais elle pourrait se heurter à un double refus. Pourquoi GE se séparerait-il d’un de ses fleurons industriels, en progression et rentable ? Pourquoi les actionnaires d’Alstom voudraient-ils d’une vente avec un paiement en numéraire largement revu à la baisse ?
Patrice Desmedt et Manuel Moragues
Alstom Transport peut-il rester seul ?
Au-delà du passage des activités énergie d’Alstom sous pavillon étranger, le gouvernement s’inquiète du devenir d’Alstom Transport. Cette activité pourrait-elle perdurer sans être adossé à un groupe ? "On peut être un pure player du ferroviaire et gagner de l’argent en étant positionné sur un ou deux segments de marché, mais si l’on ambitionne d’être un grand acteur généraliste au niveau mondial, c’est plus compliqué", estime un expert français du secteur. Les trois grands occidentaux actuels que sont Bombardier Transport, Siemens et Alstom sont aujourd’hui intégrés dans des groupes plus larges. Tout comme le japonais Hitachi ou le coréen Rotem, tandis que les grands chinois CSR et CNR peuvent être considérés comme adossés au gouvernement chinois. Plutôt que de renforcer Alstom Transport avec des actifs de GE ou Siemens, lui octroyer une large part du produit de la vente de la branche énergie d’Alstom pourrait lui donner les moyens financiers de poursuivre sa stratégie d’intégrateur présent mondialement. En particulier en se développant dans les pays émergents à coups d’acquisitions.
Avec les locomotives de GE, Alstom Transport doublerait Siemens
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
RéagirPARCOURIR LE DOSSIER