«Avec Ariane 6 et Vega-C, l'Europe spatiale a vécu une semaine fantastique», selon Daniel Neuenschwander (ESA)
Baptême du feu réussi pour Vega-C, assemblage et mise à la verticale d’Ariane 6 sur son nouveau pas de tir… Les deux programmes majeurs de l’agence spatiale européenne viennent de franchir des étapes clés. Le directeur du transport spatial de l’ESA nous précise les défis qu’il reste encore à relever pour chacun des deux lanceurs et les raisons du retard des essais à feu de l'étage supérieur d'Ariane 6 menés à Lampoldshausen en Allemagne.
L'Usine Nouvelle. - Succès du vol inaugural de Vega-C le 13 juillet, mise à la verticale d’Ariane 6 sur son nouveau pas de tir un jour avant… Il s’agit d’étapes clés pour ces deux lanceurs…
Daniel Neuenschwander. - Cela a été une semaine fantastique pour l’Europe spatiale. Ces réussites interviennent après la mise sur orbite parfaitement réussie du télescope spatial James Webb par Ariane 5 à Noël dernier. L’ESA et ses partenaires ont montré qu’ils étaient au rendez-vous et capables de relever les défis malgré un contexte international complexe. Ces bonnes nouvelles font du bien après des dernières années difficiles.
Le premier vol de Vega-C a été un succès malgré deux arrêts du compte à rebours final. Que vous a appris l’analyse des dernières données?
Un vol de qualification, c’est très particulier. Il y avait une grande pression et en conséquence beaucoup d’émotions le jour du lancement. Pour rappel, le vol inaugural d’Ariane 5 était un échec en juin 1996 (la fusée avait explosé peu de temps après son décollage, ndlr) et le vol inaugural de Vega un succès. Cela vous donne une idée sur les risques.
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