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Avec ADN, les industriels font don de leurs invendus

L’agence du don en nature (ADN) organise ce jeudi 12 avril la première journée du partage et du don de produits non alimentaires. Elle lance aujourd’hui un appel aux industriels.

Astrid Gouzik

12 avril 2012 \ 15h01

1 min. de lecture

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Astrid Gouzik

\ 15h01

Avec ADN, les industriels font don de leurs invendus

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Comme dans chaque idée astucieuse, le constat de base semble élémentaire : chaque année dans l’industrie 400 millions d'euros de produits neufs non-alimentaires finissent par être détruits. Dans le même temps, 8 millions de personnes, vivant en dessous du seuil de pauvreté, manquent de ces produits de première nécessité. De là est née l’idée de créer l’équivalent d’une banque alimentaire pour les vêtements, les produits d’hygiène, les articles pour bébé…

"C’est toute une partie de notre production que l’on réserve pour les actions caritatives, pour l’agence du don en nature notamment", explique Sylvia Vénus, directrice marketing de la marque de jouet Corolle. Un investissement financier important, ajoute-t-elle, mais utilisé à bon escient par ADN.

"L'opération est intéressante pour les industriels partenaires aussi", justifie Timothée Petitprez chez ADN. En effet, ils font don de leur stock d’invendus, lequel est de toute manière voué à la destruction. "Nous mettons à leur disposition une filière sécurisée pour l’écoulement de leurs invendus", ajoute-t-il.

Le tout couronné d’un réel impact économique, social et environnemental. "Le destruction de ces invendus a un lourd impact environnemental. En les récupérant, nous évitons 2260 tonnes de déchets... et son équivalent de CO2", précise Timothée Petitprez.

Et si en 3 ans, l’association a récolté - puis redistribué - l’équivalent de 14,5 millions d’euros de produits neufs, certaines denrées viennent encore à manquer. C’est la raison pour laquelle ADN lance un appel aux industriels, via une charte disponible sur leur site. Le principe ? Ils décident de donner une partie de leurs invendus à ADN qui les stocke dans son entrepôt, près d’Orléans. L’organisme se charge alors, via un prestataire logistique, de redistribuer ces produits aux 280 associations partenaires.

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