Avant son redémarrage, la centrale au charbon de Saint-Avold passe au contrôle technique
Des travaux de maintenance sont en cours sur le site de la centrale au charbon de Saint-Avold, en Moselle, avant son redémarrage prévu début octobre. Environ 200 personnes œuvrent à la relance de cette tranche de 600 mégawatts, arrêtée le 31 mars 2022.
Mis à jour
20 septembre 2022
Les lourdes opérations de maintenance indispensables au redémarrage de la centrale thermique au charbon Emile Huchet de Saint-Avold, en Moselle, vont bon train depuis leur lancement début septembre. Dans la salle du groupe turbine-alternateur, d’imposantes pièces d’acier jonchent le sol dans l’attente d’un nettoyage approfondi et d’un contrôle aux ultrasons.
A partir du mois d’octobre, cette tranche d’une puissance de 600 mégawatts devrait convertir à nouveau en électricité la vapeur fournie par l’imposante chaudière au charbon, comme elle le fait depuis sa mise en service en 1981. L’exploitant du site, l’énergéticien GazelEnergie, filiale française du groupe tchèque EPH, devrait produire environ 1,5 térawattheure cet hiver, soit l’équivalent de 0,3% de la production totale d’électricité en France en 2021.
Pour orchestrer le redémarrage, annoncé le 26 juin par le ministère de la Transition énergétique, pas loin de 200 opérateurs ont retrouvé le chemin de la centrale. Celle-ci avait été fermée le 31 mars 2022 conformément aux engagements de «sortie du charbon» pris dans la loi Energie-climat. Parmi ces personnels, 68 salariés de GazelEnergie, mais aussi une grosse centaine de sous-traitants du groupe Spie et d’entreprises locales en charge des travaux de maintenance.
Dix millions d’euros pour redémarrer la production [...]
Cet article est réservé à nos abonnés L'Usine Nouvelle
Soutenez un journalisme d'expertise.