Ascometal et ses salariés devraient être bientôt fixés sur leur sort
Le sort du sidérurgiste Ascometal et de ses 1.350 salariés devrait être tranché lundi 29 janvier par la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg qui dira qui, de l’Anglo-Indien Liberty House ou du Suisse Schmolz + Bickenbach, reprendra le producteur d’aciers spéciaux, a-t-on appris de source syndicale.
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25 janvier 2018
Qui de Liberty House ou Schmolz + Bickenbach va reprendre Ascometal ? Le sort du sidérurgiste de ses 1.350 salariés devrait être tranché lundi 29 janvier par la chambre commerciale du tribunal de Strasbourg qui dira qui, de l’Anglo-Indien Liberty House ou du Suisse Schmolz + Bickenbach, reprendra le producteur d’aciers spéciaux, a-t-on appris de source syndicale. Ces deux candidats sont les seuls a avoir déposé une offre de reprise globale qu’ils ont exposée mercredi lors d’une audience judiciaire.
Tous deux préservent les cinq sites de production (Dunkerque dans le Nord, Le Marais, près de Saint-Etienne dans la Loire, Custines et Hagondange en Lorraine, Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône) ainsi que l’essentiel des emplois.
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En revanche, Liberty reprendrait également, avec une aide des pouvoirs publics, l’aciérie d’Ascoval, une co-entreprise entre Ascometal et Vallourec, qui emploie 300 personnes à Saint-Saulve, dans le Nord. Schmolz + Bickenbach s’engage seulement à lui fournir de l’activité pendant deux ans.
Deux logiques différentes pour les repreneurs
"La direction d’Ascometal a soutenu à fond Liberty, de même que les syndicats d’Ascoval", a dit à Reuters Jean Wendenbaum, délégué CFE-CGC d’Ascometal. Le comité central d’entreprise d’Ascometal, qui s’est réuni mardi, a en revanche refusé de trancher entre deux offres qui présentent chacune, selon lui, avantages et inconvénients.
Les logiques industrielles sont également différentes : celle d’une consolidation du marché pour Schmolz, déjà l’un des principaux acteurs mondiaux dans les aciers spéciaux, et celle d’une implantation sur le continent européen et du développement d’un groupe très diversifié pour Liberty.
Pour Reuters, Gilbert Reilhac, édité par Elizabeth Pineau
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