Arkema visé par une plainte après l’incendie de son usine de Crosby
Sept membres des services d’urgence ont déposé plainte contre le chimiste français après être intervenus sur le site texan. Des conteneurs de produits chimiques avaient pris feu après le passage de l’ouragan Harvey.
"C’était le chaos. Les policiers se sont mis à vomir, incapables de respirer". C’est ce que relate la plainte déposés par des policiers, des pompiers et des personnels d’urgence intervenus sur le site d’Arkema à Crosby, aux Etats-Unis.
En effet, après le passage de la tempête Harvey, l’usine texane a été inondée, perdant ainsi les capacités indispensables de réfrigération des produits chimiques sensibles sur le site. Le 31 août, deux explosions ont finalement eu lieu. Et quatre jours plus tard, le chimiste français décidait en coordination avec les autorités, de procéder "par anticipation au déclenchement de l’incendie des dernières remorques-containers présentes dans l’usine de Crosby, Texas".
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Envoyés sur place pour sécuriser les lieux et maîtriser l’incendie, les secours ont été exposés à une fumée potentiellement dangereuse. Ces sept personne réclament un million de dollars et accusent Arkema de négligence ayant conduit à l'inflammation des peroxydes organiques inflammables stockés sur le site.
Le français affirme avoir fait le nécessaire pour sécuriser l’usine et les produits chimiques stockés mais a toutefois déclaré "regretter profondément que quelqu'un ait subi un préjudice en raison des ravages causés par l'ouragan Harvey sur notre usine".
Selon International Business Times, ces allégations surviennent après que Arkema et l’American Chemistry Council (le groupe de lobbying de l’industrie chimique) ont exercé des pressions pour tuer dans l’œuf une loi fédérale visant à obliger les entreprises à mieux coordonner et informer les premiers intervenants sur les composés toxiques dans les usines chimiques.
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