Arkema signe avec EOS
Le chimiste français a conclu un accord de développement avec le groupe allemand EOS, spécialiste de la fabrication additive. L'accord porte sur la mise au point de poudres innovantes haute température pour l'impression 3D de métaux et de polymères, et se centre sur la plateforme de production EOS P 500. « Cet accord s'inscrit notamment dans le développement d'applications industrielles directement avec les utilisateurs finaux et dans l'analyse des performances de la fabrication additive par rapport aux technologies traditionnelles, telles que le moulage par injection ou encore l'usinage de pièces de série », selon Arkema. L'accord est centré sur l'utilisation de poly-éther-ketone-ketone (PEKK, gamme Kepstan) du groupe français. Décrit comme un « polymère de l'extrême », le PEKK est l'un des produits phares des développements stratégiques d'Arkema. Le groupe avait d'ailleurs annoncé, en début d'année, des projets de renforcement capacitaire en France et aux États-Unis pour sa gamme Kepstan (CPH n°791). Arkema explique que son PEKK convient à la substitution du métal grâce à des « propriétés de température de service très élevée, de résistance aux agents chimiques et d'excellente résistance au feu ». La gamme kepstan est notamment utilisée dans la fabrication additive dans l'aéronautique. L'an dernier, le marché mondial de l'impression 3D était évalué à 15,9 milliards de dollars et devrait atteindre 35,4 Mrds $ dès 2020, rapporte Arkema. EOS ne collabore pas qu'avec le chimiste français dans ces domaines. Il a également des partenariats avec Evonik et BASF notamment.