Le nouveau patron du groupe nucléaire français affirme qu’il faut s’adapter au contexte de l’après-Fukushima. "Dans un contexte d'incertitude, avec un marché qui décollera moins vite que ce que nous imaginions, nous sommes amenés a revoir un certain nombre de nos programmes d'investissements", souligne-t-il. Il ajoute que chaque programme va être étudié au cas par cas. Certains seront peut-être décalés, avec pour objectif de limiter les risques et améliorer la situation financière du groupe.
"Sur les dix milliards d'euros investis ces dernières années par l'entreprise, les capacités de financement propres de l'entreprise n'ont rapporté que quatre milliards d'euros, rappelle-t-il. Le reste s'est fait par endettement, augmentation de capital et cessions d'activités".
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Selon le patron d’Areva, la solution pour améliorer les finances du groupe réside dans un équilibre plus raisonnable entre le développement des investissements et les propres capacités de financement du groupe.
Modèle intégré
Luc Oursel a profité de cette audition pour mettre l’accent sur la "nécessité de s’assurer du bon déroulement des projets du groupe, de remettre les clients au centre des préoccupations du groupe et de garantir un équilibre entre nucléaire et renouvelable et de resserrer les liens avec EDF". Une manière de défendre un modèle intégré pour le groupe.
Il est aussi revenu sur les activités minières du groupe, sur lesquelles aucune discussion n’est engagée. Mais en cas d’ouverture du capital de ce pôle, il se dit prêt à des partenariats industriels. Luc Oursel signale qu'il veut qu'Areva soit "un groupe le leader mondial de l'extraction d'uranium".
Cette déclaration fait suite à l’interview donnée au Handelsblatt dans laquelle il annonce que le groupe réfléchit à se désengager partiellement du nucléaire allemand. Une conséquence de la décision du gouvernement allemand de mettre un terme à cette énergie d’ici à 2022. Parallèlement, le groupe doit faire face à de nouveaux retards sur l’EPR finlandais.
C’est ce chantier aussi qui pourrait coûter cher au groupe, à en croire un rapport d’étape remis le 11 octobre par le député Marc Goua à la commission des Finances de l'Assemblée nationale. Le groupe pourrait devoir inscrire de nouvelles provisions dans ses comptes.
Le patron du groupe doit dévoiler la nouvelle stratégie de la société en décembre pour y intégrer les conséquences de la catastrophe japonaise de Fukushima.
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