Après un record d'Ebitda en 2018, Arkema vise la stabilité
Le 27 février, Arkema a publié ses résultats annuels. Le groupe chimique français a enregistré un nouveau record d'Ebitda en 2018. Ses prévisions pour 2019 misent sur la stabilité.
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\ 07h05
Mis à jour 27 Févr. 2019
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27 février 2019
Arkema a publié mercredi 27 février ses résultats pour l'année 2018 et ses prévisions pour 2019. Le groupe chimique français s'attend à une stabilité de son Ebitda en 2019 après le niveau record atteint en 2018. L'entreprise a en effet enregistré une croissance de 6% qui s'est toutefois ralentie à +1,4% au 4e trimestre.
8,8 milliards de chiffre d'affaires en 2018
Arkema, qui propose un dividende de 2,50 euros (contre 2,30 euros en 2017) a réalisé en 2018 un chiffre d'affaires de 8,8 milliards (+7,9% en organique), un Ebitda de 1,47 milliard (+6%) avec une marge stable à 16,7% et un résultat net part du groupe de 707 millions (+22,7%).
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"Après trois années de forte progression, Arkema réalise à nouveau une excellente année avec une performance financière en hausse sensible par rapport au niveau record de 2017 malgré un environnement matières premières plus défavorable et un contexte macro-économique contrasté sur la fin de l’année", a commenté dans un communiqué Thierry Le Hénaff, PDG du groupe.
Arkema prévoit une croissance des activités de spécialités
"Sur le premier trimestre, l’Ebitda est attendu en légère baisse par rapport à la base de comparaison très élevée du 1er trimestre 2018", précise le groupe chimique.
"Sur l’ensemble de l’année, le groupe a pour ambition de réaliser un Ebitda comparable au niveau record de 2018, avec une dynamique qui devrait monter en puissance au cours de l’année, soutenue notamment par la croissance de ses activités de spécialités", ajoute-t-il.
Dans ses axes stratégiques, l'entreprise mentionne : la poursuite de la mise en place de synergies dans les adhésifs et de l'intégration des acquisitions ciblées ; la montée en puissance des investissements dans les matériaux avancés et la thiochimie ; enfin le renforcement de la transformation numérique.
Avec Reuters