Après son départ de Russie, Renault veut conquérir d'autres marchés étrangers
Face à ses actionnaires, Renault est revenu sur la vente de ses activités industrielles en Russie. Le groupe français a dévoilé des pistes pour compenser la perte de son deuxième plus gros marché.
Malgré sa débâcle en Russie, Renault ne tire pas une croix sur les pays émergents. Mercredi 25 mai, lors de l’assemblée générale du groupe français, les dirigeants ont justifié leur décision radicale de quitter le marché russe. Pour compenser ce départ, le constructeur automobile lorgne d’autres débouchés à l’international.
Interrogé par un actionnaire sur la nécessité de ce départ, Luca de Meo a décrit une décision « difficile mais absolument nécessaire ». «Il est impossible aujourd’hui avec les sanctions internationales en vigueur et celles qui vont arriver d’opérer un constructeur automobile dans ce pays», a tranché le directeur général du groupe Renault. Selon lui, l’arrêt prolongé des usines russes faisait peser un risque de faillite sur les entreprises Avtovaz et Avtoframos. Une éventualité qui aurait menacé les postes des 45 000 ex-employés de Renault en Russie.
Vers une nouvelle offensive internationale ?
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