Après PSA, les ventes mondiales de Renault chutent aussi
Après PSA, c'est au tour de l'autre géant français de l'automobile Renault d'annoncer une chute de ses ventes mondiales au premier semestre. Elle devrait se poursuivre sur l'année.
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Mis à jour
16 juillet 2019
Après son rival PSA, qui a publié le 15 juillet un recul de 12,8% de ses ventes semestrielles, c'est au tour de Renault d'annoncer mardi 16 juillet une baisse de 6,7% de ses ventes mondiales au premier semestre.
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Si PSA attribue le recul de ses ventes à la récession économique en Chine et à l'arrêt total des ventes en Iran depuis l'été dernier, ce qui le condamne à devenir tributaire de l’Europe, qui représente désormais 88% de ses ventes totales, Renault souffre pour sa part des marchés en recul en Russie, son deuxième marché, et en Chine.
Une baisse inférieure à celle du marché mondial
Au premier semestre, avec 1.938.579 véhicules vendus, la marque au losange dit avoir limité sa baisse par rapport à celle du marché mondial, estimée à 7,1%. Renault met en valeur sa stabilité en Europe où le marché a baissé de 2,5% et réaffirme viser une stabilité sur le Vieux continent sur l'ensemble de l'année à moins d'un Brexit sans accord.
Mais en Russie, le constructeur français prévoit désormais une baisse de 2 à 3% du marché cette année, contre une hausse d'environ 3% anticipée en avril. Il y a vu ses ventes semestrielles reculer de 0,9% dans un marché estimé, lui, en baisse de 2,4%.
Mais en Chine, la chute de 23,7% des ventes de Renault est largement supérieure à celle de 12,7% du marché.
Un recul des ventes pour 2019
Renault, dont les résultats semestriels sont attendus le 26 juillet, indique aussi que le marché brésilien, où ses ventes ont augmenté de 20,2% au premier semestre, devrait progresser autour de 8% cette année, alors qu'il anticipait auparavant une hausse de 10% en avril.
Sur l'ensemble du groupe, Renault ne quantifie pas dans son communiqué la baisse qu'il anticipe pour le marché mondial en 2019. Fin avril, il avait dit prévoir cette année un recul de 1,6% au lieu d'une stabilité précédemment.
L'industriel français, dont l'ex-PDG Carlos Ghosn a été arrêté en novembre au Japon pour des soupçons de malversations financières en tant que président de Nissan, doit aussi digérer l'échec début juin d'un projet de fusion avec Fiat Chrysler (FCA).
avec Reuters (Cyril Altmeyer, édité par Benoît Van Overstraeten)
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