Après les piles, Screlec veut rouler pour les batteries de vélos et de trottinettes électriques
A l’occasion de la Journée mondiale du recyclage, Emmanuel Toussaint Dauvergne, directeur général de l’éco-organisme Screlec, fait un point pour L’Usine Nouvelle sur la collecte et la valorisation des piles et batteries. Il ambitionne de s’attaquer sérieusement aux batteries des vélos et trottinettes électriques.
Jeudi 18 mars 2021, c’est la journée mondiale du recyclage. Si des progrès importants ont été réalisés ces dernières années dans la valorisation de beaucoup d'objets en fin de vie, le compte n’y est pas pour bien des produits et matériaux. Ce, même lorsque les objectifs fixés - parfois avec bien peu d'ambition - sont dépassés.
En France, la collecte des piles et batteries a atteint 49 % en 2019 (contre 44,5 % en 2016), soit quatre points de plus que les objectifs fixés par la Directive européenne. "Nous attendons un nouveau règlement européen qui a pris du retard en raison de la crise sanitaire, mais il devrait arriver normalement avant la fin de l’année, prévoit Emmanuel Toussaint Dauvergne, directeur général de Screlec. Cet éco-organisme gère la fin de vie de 37 % des mises sur le marché de piles et batteries. Concernant son futur objectif, "le chiffre qui circule est un taux de 65%. Sera-t-il maintenu ?", se questionne le dirigeant.
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