Après l’espace, Richard Branson veut explorer le fond des mers
Richard Branson, fondateur du groupe Virgin, était à Paris pour le lancement de l’offre Telib de sa filiale Virgin Mobile. L’occasion pour lui de revenir sur certaines de ses aventures économiques et industrielles.
A Paris pour le lancement de Telib de Virgin Mobile, Richard Branson a répondu à quelques questions sur son groupe. A commencer bien sûr par celles concernant Virgin Galactic. "Nos enfants iront tous dans l’espace, a-t-il assuré. Pas dans 100 ans, mais dans 20 ou 25 ans, pas plus." Deux conditions pour cela, selon lui. D’abord, proposer des vols "relativement" économiques au regard de ce qui se fait déjà (plusieurs centaines de milliers d’euros contre quelques dizaines de millions d’euros). Ensuite, assurer une totale sécurité.
Premier vol Virgin Galactic entre décembre et février
Le patron de Virgin sera parmi les passagers du premier vol de Virgin Galactic qui devrait avoir lieu entre décembre et février prochain. 350 personnes sont déjà inscrites dont 17 français. Richard Branson a également confié que ses "navettes spatiales" serviraient dans le cadre d’un programme satellite. Sans donner davantage de détail, il a mis en avant le côté économique de ses vaisseaux pour de tels déploiements. Enfin, il a rappelé que les navettes avaient à dessein une forme d’avion, car elles seront déclinées dans des formes plus petites afin de rallier par exemple Paris à l’Australie en 2 heures. Après l’espace, Richard Branson a rappelé qu’il souhaitait descendre au plus profond des océans. "Pour cela, nous construisons un sous-marin capable de soutenir l’importante pression."
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Premier vol Virgin Galactic entre décembre et février
Enfin, l’homme a expliqué qu’il appréciait cette liberté de se lancer dans de tels projets, liberté dont il dispose parce que son entreprise est restée privée. "Si elle avait été publique, explique-t-il, je n’aurais sans doute pas pu aller dans l’espace." Pour lui, la bourse n’est pas faite pour un groupe diversifié comme le sien. "Les marchés sont faits pour des entreprises spécialisées. Il y a des analystes pour le commerce, pour la téléphonie mobile, pour l’aérospatiale, etc. Mais pas pour un groupe comme le nôtre."
Emmanuelle Delsol
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