Après Ford et General Motors, Donald Trump s'en prend à Toyota
WASHINGTON (Reuters) - Donald Trump continue de s'en prendre à l'industrie automobile. Après Ford et General Motors, c'est au tour de Toyota de se faire étriller sur Twitter.Le président élu menace le constructeur automobile japonais de lourdes taxes s'il décide d'assembler au Mexique des berlines Corolla destinées au marché américain.
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Mis à jour
06 janvier 2017
"Toyota Motor a annoncé la construction d'une usine à Baja, au Mexique, pour assembler des voitures Corolla pour les USA. NON ! Faites votre usine aux USA ou payez une lourde taxe frontalière", a déclaré Trump dans un tweet.
Toyota Motor said will build a new plant in Baja, Mexico, to build Corolla cars for U.S. NO WAY! Build plant in U.S. or pay big border tax.
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 5 janvier 2017VOS INDICES
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Toyota, qui avait annoncé en avril 2015 son projet de construction d'usine au Mexique, n'a pas réagi dans l'immédiat. Akio Toyoda, le président du groupe, avait déclaré plus tôt dans la journée, au Japon, que le constructeur ne prévoyait pas dans l'immédiat de revoir sa production au Mexique mais attendait l'entrée en fonction de la nouvelle administration américaine, le 20 janvier, avant de décider d'éventuels changements.
A la suite du tweet, l'action (ADR) de Toyota cotée à Wall Street fléchissait de 0,5% à 120,45 dollars.
Le futur président n'en est pas à sa première sortie contre les constructeurs automobiles tentés de produire à moindre coût au Mexique voisin, au détriment de l'emploi aux Etats-Unis.
Ford, qui avait essuyé de vives critiques du candidat républicain pendant la campagne électorale, a renoncé cette semaine à un projet d'usine de 1,6 milliard de dollars (1,5 milliard d'euros) au Mexique mais compte toujours y délocaliser sa production de petites voitures.
Donald Trump a aussi menacé de taxer les voitures assemblées au Mexique par General Motors, autre grand constructeur américain.
Durant sa campagne, le futur président avait dit son souhait de renégocier, voire d'abroger, l'Accord nord-américain de libre-échange (Alena) signé avec le Canada et le Mexique.
Pour Reuters, Susan Heavey et David Shephardson, Véronique Tison pour le service français
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