Année record pour Lanxess
Des croissances à deux chiffres, des performances records... Lanxess a vécu un très bon exercice 2017. Le chimiste allemand a publié un chiffre d'affaires en hausse de 25,5 % pour l'an dernier, atteignant 9,66 milliards d'euros. Une réussite tirée en grande partie de l'acquisition et de l'intégration de l'Américain Chemtura, finalisée l'an passé (CPH n°789). Par région, la zone géographique la plus spectaculaire a été l'Amérique du Nord avec une croissance de 40 % en un an, à 1,86 Mrd €. L'Asie-Pacifique a vu ses ventes bondir de 32 %, à 2,7 Mrds €. Lanxess se réjouit en particulier de voir ces deux régions peser davantage dans la ventilation de ses ventes, avec 19 % pour l'Amérique du Nord et 28 % pour l'Asie-Pacifique, soit presque la moitié des ventes mondiales du groupe. Les ventes de la zone Europe-Moyen-Orient-Afrique, hors Allemagne, ont progressé de 21 %, à 2,72 Mrds €, celles de l'Allemagne de 15 %, à 1,49 Mrd €, et celles en Amérique latine de 14 %, à 898 M€. En termes de segments, la palme de la performance revient à la division Specialty Additives avec une envolée des ventes de 90,7 %, à 1,6 Mrd €, essentiellement grâce à l'apport de Chemtura. La division Engineering Materials enregistre une hausse de 29,4 %, à 1,06 Mrd €, en particulier avec l'activité Uréthanes de Chemtura. Les ventes de la division Advanced Intermediates ont progressé de 13,1 %, à 1,97 Mrd €, grâce à une hausse des volumes mais sont pénalisées par une faible demande dans le domaine de l'agriculture. La division Performance Chemicals affiche un gain de 10,5 %, à 1,3 Mrd €, grâce à de bien meilleurs volumes. Enfin, les ventes d'Arlanxeo, la coentreprise 50/50 avec Saudi Aramco pour les caoutchoucs, ont crû de 19,2 %, à 3,23 Mrds €. Question rentabilité, Lanxess a enregistré un Ebitda avant exceptionnels de 1,29 Mrd €, soit une croissance de 29,6 % et un record historique. La marge s'établit à 13,3 %, contre 12,9 % en 2016. En revanche, le résultat net ressort à seulement 87 M€ contre 192 ME en 2016. C'est l'effet de charges exceptionnelles, comme les frais d'intégration de Chemtura, principalement.