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Alstom : Siemens et MHI surenchérissent pour séduire les actionnaires
General Electric a marqué des points, jeudi 19 juin dans la soirée, avec une offre taillée sur mesure pour amadouer le gouvernement. Siemens et MHI ripostent avec du cash et une simplification de leur schéma pour séduire les actionnaires.
Evolutions contraires chez les concurrents au rachat d’Alstom. Vers le gouvernement côté General Electric, vers les actionnaires côté Siemens. Le patron de Siemens, Joe Kaeser, a présenté lors d’une conférence de presse, ce vendredi 20 juin, l’offre améliorée de MHI-Siemens sur le pôle énergie d’Alstom. Les deux partenaires améliorent d’abord la partie financière de leur offre. Ils apporteront 1,2 milliard d’euros supplémentaires en cash à Alstom, soit 8,2 milliards.
Siemens rehausse de 400 millions sa proposition pour racheter l’activité turbines à gaz, tandis que Mitsubishi Heavy Industries augmente sa participation dans les activités hydroélectricité et réseaux de 20% à 40%, soit le niveau de sa participation dans l’activité turbines à vapeur d’Alstom, qui reste inchangée. Cet alignement sur 40% se couple à une simplification du schéma d’alliances : l’hydro, les réseaux et la vapeur seront réunies dans une seule coentreprise Alstom-MHI dont Alstom détiendra 60%.
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Rallier les actionnaires
Joe Kaeser a expliqué avoir pris en compte les "retours" sur la première offre présentée en début de semaine : "trop complexe" et avec "moins de cash que l’offre concurrente", a-t-il rapporté. Il s’agissait surtout de riposter à la nouvelle offre que l’américain a présentée hier soir, taillée sur mesure pour séduire le gouvernement avec ses alliances, ses garanties sur le nucléaire et le renforcement de la branche Transport d’Alstom.
Siemens et MHI jouaient jusqu’alors sur le "maintien d’un Alstom français et indépendant" censé lui valoir le soutien du gouvernement. Cela ne suffit plus : il faut désormais rallier les actionnaires. "La simplification du schéma d’alliances valide la valorisation du pôle énergie d’Alstom affichée par MHI-Siemens. Sur le plan financier, elle est vraiment supérieure aux 12,3 milliards de GE", estime Pierre Boucheny, analyste à Kepler Chevreux. Pour Arnaud Schmit, analyste chez Natixis, "Siemens-MHI prend ainsi en apparence un léger avantage sur GE".
L’avantage pour Siemens-MHI vient aussi de GE. En créant des coentreprises pour satisfaire aux demandes d’alliances du gouvernement, "General Electric a rendu son offre moins lisible et moins intéressante pour l’actionnaire", juge Pierre Boucheny, même si elle présente l’avantage de "maintenir les activités gaz et vapeur dans une même entité". L’analyste y voit cependant toujours un apport en cash supplémentaire, proche de 10 milliards d’euros, contre les 8,2 milliards de Siemens. GE devrait préciser le montant en numéraire de son offre cet après-midi (20 juin) mais l’entourage de l’américain confirme qu’il sera supérieur à celui de MHI-Siemens. Pour Arnaud Schmit, "la partie masquée de l’offre, notamment les détails de la reprise des actifs et passifs d’Alstom, sera déterminante".
L’équation de la gouvernance
Les coentreprises proposées par les deux concurrents rendent l’équation économique plus complexe, comme celle de la gouvernance, qui se joue aussi dans les détails. Les coentreprises de GE ont beau être 50/50 avec Alstom, Jeff Immelt, le PDG du conglomérat américain, a bien précisé hier que c’est GE qui en aurait le contrôle opérationnel.
Du côté de la coentreprise MHI-Alstom, la première offre prévoyait un droit de véto de MHI sur les gros contrats et imposait un directeur technique venant de MHI. Deux revendications abandonnées, a assuré Joe Kaeser. Les deux hommes sont attendus ce vendredi 20 juin, dans l'après-midi, à l’Elysée pour un dernier grand oral. Vont-ils rentrer dans ces détails déterminants ?
Manuel Moragues
Alstom : Siemens et MHI surenchérissent pour séduire les actionnaires
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