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Suite à la décision de Bruxelles, le PDG d’Alstom s’est exprimé en début d’après-midi pour regretter cette décision "inique" et pour annoncer dès aujourd’hui, que le constructeur allait rebondir.
"Nous sommes évidemment très déçus de cette décision de la commission que nous ne comprenons pas", a déclaré Henri Poupart-Lafarge, PDG d’Alstom à quelques journalistes lors d’un point presse. Un recours n’est pas envisagé pour l’instant, dans la mesure où il ne suspendrait pas la décision.
"Sur la très grande vitesse, nous sommes cinq sur l’unique appel d’offre en cours – High Speed 2 au Royaume-Uni - et je ne pense pas que le fait de passer à quatre soit de nature à créer un monopole. Négliger les autres acteurs européens est une grave erreur", poursuit-il. Et de citer l’exemple de la Deutsche Bahn qui vient de passer commande de 23 trains du constructeur espagnol Talgo. Et il n’était pas question qu’un des deux constructeurs abandonne la très grande vitesse, une technologie de pointe.
"Sur la signalisation, nous avons offert de céder deux tiers de nos activités en Europe." Sous-entendu, difficile de faire mieux.
Les atouts pour continuer à nous développer
Mais "cette décision s’impose à nous et ce n’est pas dans notre style de nous morfondre, prévient Henri Poupart-Lafarge. Nous sommes sur un marché très porteur. Nous avons des technologies très en pointe. Nous avons tous les atouts pour continuer à nous développer et nous poursuivons nos objectifs 2020, que nous allons atteindre avec un an d’avance".
Le patron d’Alstom refuse de parler pour l’instant de plan B, mais doit redéfinir la stratégie avec ses équipes. "Je suis admiratif de mes équipes", lance-t-il. Même si les syndicats étaient particulièrement remontés contre cette fusion. Il tempère : "les syndicats français et belges se sont exprimés contre la fusion, mais aussi les partisans de l’éclatement de l’Europe ou les acteurs étrangers [allusion à Bombardier qui se réjouit de cette décision, Ndlr]. Et il est normal que cet type d’opération crée des inquiétudes chez le personnel."
Ne pas être obsédé par CRRC
"L’alliance avec Siemens aurait permis d’atteindre une taille critique plus rapidement et d’accélérer le mouvement vers le digital, rappelle le patron d’Alstom. Mais on y arrivera peut-être plus organiquement."
Et si cette union devait permettre de lutter contre l’arrivée en Europe du géant chinois CRRC – argument réfuté par la commission -, Henri-Poupart Lafarge relativise le danger de cette concurrence. "Il ne faut pas être obsédé par CRRC. Pour l’instant, l’Europe a laissé entrer Hitachi, alors que le marché japonais est fermé."
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