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Alstom et Siemens proposent de nouvelles concessions à la Commission Européenne
Alstom et Siemens proposent de nouvelles concessions à la Commission Européenne
Alstom et Siemens ont soumis à la Commission Européenne de nouveaux "remèdes" pour soutenir leur projet de fusion. L'exécutif européen doit rendre son avis en février sur le projet de rapprochement entre les deux groupes dans le ferroviaire mais pourrait le rejeter à cause de ses effets sur la concurrence. Le 27 janvier, le ministre français de l'Économie a déclaré que "plus rien" ne justifiait un tel refus.
Avec
\ 12h56
Mis à jour 28 Janv. 2019
Avec
Mis à jour
28 janvier 2019
Alstom et Siemens ont proposé de nouvelles concessions à la Commission Européenne pour leur rapprochement dans le ferroviaire. "Plus rien" ne justifie un veto de l'exécutif européen à ce projet, a déclaré dimanche 27 janvier Bruno Le Maire.
"Alstom et Siemens viennent de faire de nouvelles concessions à la Commission Européenne pour réaliser cette fusion entre Alstom et Siemens et créer un champion européen du ferroviaire", a dit le ministre français de l'Économie et des Finances. "Plus rien ne justifie un refus par la Commission européenne de la fusion entre Siemens et Alstom."
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Des "remèdes" supplémentaires apportés par Alstom et Siemens
Reuters a rapporté le 25 janvier que les deux groupes avaient soumis des "remèdes" supplémentaires à la Commission Européenne pour tenter d'arracher son feu vert à leur rapprochement mais que ces concessions étaient peut-être trop tardives.
Dimanche 27 janvier, la Commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager avait dit à Reuters que la CE examinait les concessions de dernière minute proposées par Alstom et Siemens pour tenter de sauver leur projet de mariage dans le ferroviaire mais que leur initiative intervenait "bien au-delà des délais habituels".
Les deux groupes français et allemand proposent des cessions dans leurs activités de signalisation ainsi que des licences d'exploitation plus longues pour l'utilisation de leurs technologies de train à grande vitesse et ils ont déjà identifié des acquéreurs potentiels, a révélé Bloomberg. Une source a déclaré à Reuters que les groupes français et allemand proposaient notamment de partager pendant 10 ans en Europe la technologie de train à grande vitesse de Siemens, contre cinq ans dans leur première offre.
"Toujours pas de certitude", selon Alstom
Alstom a confirmé ces informations lundi 28 janvier en déclarant qu'il continuait avec Siemens de dialoguer avec la Commission européenne. Alstom précise que cet ensemble de remèdes préserve les fondamentaux économiques et industriels de la transaction.
Le groupe français ajoute qu'il n'y a toutefois "toujours pas de certitude que le contenu de cette proposition sera suffisant pour répondre aux préoccupations de la commission".
Une décision de la Commission Européenne dès le 6 février ?
Ce projet est censé créer un champion européen du ferroviaire face au numéro un mondial chinois CRRC mais la Commission Européenne a exprimé ses inquiétudes quant aux conséquences d'un tel mariage sur la concurrence.
Pour Bruno Le Maire, le raisonnement de l'exécutif européen s'appuie sur une logique qui n'est plus adaptée au contexte économique mondial.
La Commission européenne doit se prononcer sur ce mariage d'ici au 18 février, mais Reuters a rapporté que sa décision pourrait être annoncée dès le 6 février.
Avec Reuters (Bertrand Boucey, édité par Danielle Rouquié)
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