Alliance, ouverture du capital, scission partielle : EDF étudie différentes options pour sa filiale RTE
Selon l'agence Bloomberg, EDF examine plusieurs scénarios pour sa filiale de transport d'électricité RTE. Une décision pourrait être prise dans les prochains mois, mais rien ne se fera sans l'aval du gouvernement, l'Etat détenant près de 85% du capital d'EDF.
EDF, qui va devoir supporter de lourds investissements pour rénover son parc de réacteurs nucléaires dans les prochaines années, serait tenté d'ouvrir le capital de sa filiale RTE, qui gère le réseau public de transport d'électricité. Selon l'agence Bloomberg, l'énergéticien se fait conseiller afin d'étudier différentes options et de définir le meilleur timing pour une éventuelle opération. Une décision serait prise dans les prochains mois pour une mise en œuvre avant la fin de l'année.
Quels scénarios sont sur la table ? Une ouverture du capital, une scission partielle ou une alliance avec un groupe énergétique européen. L'Etat français, actionnaire à 84,5% d'EDF, aura évidemment son mot à dire.
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un serpent de mer
L'ouverture du capital de RTE est un serpent de mer qui resurgit régulièrement ces dernières années. L'option avait été balayée en mars 2013 par le gouvernement puis par EDF en novembre de la même année. L'hypothèse est réapparue en fin d'année. Entre-temps, le nouveau ministre de l'Economie Emmanuel Macron a lancé une vague de vente d'actifs de l'Etat. La question n'est donc pas taboue, d'autant plus que selon Bloomberg, RTE est valorisée 15 milliards d'euros. Le dossier est sur le bureau du nouveau PDG d'EDF Jean-Bernard Levy.
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