Algues : Le DOE investit 8 M$ dans le CCU
Le bureau Fossil Energy and Carbon Management (FECM) du département américain de l’énergie (DOE) a annoncé un financement fédéral de huit millions de dollars (6,7 M€) pour quatre projets. Ces projets ont tous pour objectif de développer et tester des technologies de capture et d’utilisation du CO2 émis par des systèmes de production électrique ou d’autres sources industrielles. En utilisant les algues comme technologies de conversion, ces projets visent à réduire les émissions de CO2 afin d’atteindre l’objectif de zéro émission nette d’ici à 2050 fixé par l’administration Biden-Harris. « Capter et utiliser le CO2 à partir de sources d’émissions dans les secteurs énergétiques et industriels est essentiel pour lutter contre le changement climatique – et pour créer de nouveaux emplois et de nouvelles opportunités dans les communautés durement touchées à travers le pays. Ces projets représentent une étape importante dans ces efforts », a déclaré Jennifer Wilcox, secrétaire adjointe par intérim du FECM.
Valoriser les émissions des centrales à charbon
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Les quatre projets sont gérés par le FECM et le National Energy Technology Laboratory (NETL), et sont financés à hauteur de 2 M$ chacun. Le premier projet, mené par Global Algae Innovation, vise à capter et utiliser du carbone pour produire des protéines et des acides gras. Les produits à base d’algues issus de ce programme seront destinés aux marchés des denrées alimentaires, des produits chimiques, des polymères et de l’alimentation animale. Le second projet vise à valider le stade de pilote d’une technologie de capture du CO2 par les algues et de fabrication de bioproduits mise au point par Helios-NRG. Le CO2 utilisé proviendra de centrales électriques à charbon. Texas A&M Agrilife Research mène un projet de capture et d’utilisation continues du carbone par les algues. L’objectif est d’intégrer des technologies de pointe à base de sorbants et d’algues afin de fabriquer des produits à valeur ajoutée et de la biomasse algale grâce à des gaz de combustion. Enfin, l’université de l’Illinois cherche à améliorer la rentabilité de l’utilisation du CO2 par les algues grâce à une intégration synergique des opérations de traitement des eaux usées et des centrales électriques. Pour ce faire, l’université cherche à mettre en place un système de culture d’algues en circuit ouvert dans un étang, et ce à l’échelle du pilote. Il valorisera les émissions de CO2 de centrales à charbon et les apports en nutriments des eaux usées.