Airlab, un accélérateur de solutions innovantes pour la qualité de l’air
A l’occasion de la journée de l’air, Airparif et ses partenaires vont annoncer cet après-midi – 20 septembre - le lancement d’un écosystème dédié à la qualité de l’air. L’occasion pour les entreprises et les start-up de développer et de commercialiser à l’avenir des solutions pour lutter contre la pollution en ville.
Un bâtiment connecté avec des outils de mesures de la qualité de l’air intérieur et extérieur, la surveillance de la mobilité dans un quartier avec des caméras placées sur du mobilier urbain pour surveiller le comportement des motards et automobilistes, une camionnette électrique de Geodis équipée de capteurs pour mesurer la pollution de l’habitacle,… Au total, six projets sont présentés mercredi 20 septembre après-midi pour le lancement d’Airlab à l’occasion de la journée de l’air.
Airlab est un accélérateur pour les solutions innovantes dédiées à la qualité de l’air. Car même si des progrès ont été enregistrés en Ile-de-France, il reste encore beaucoup à faire. "En 2006, 4 millions de franciliens ont respiré un air pollué selon les normes françaises et européennes. En 2016, ils n’étaient plus que 1,6 million, essentiellement grâce au renouvellement du parc automobile et aux progrès de l’industrie. Toutefois, si on prend les normes de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ce sont 11 millions de franciliens qui respirent un air non satisfaisant", indique Frédéric Bouvier, directeur général d’Airparif à l’Usine Nouvelle.
Déjà 25 start-up chez Airlab
Airlab est lancé par Airparif et 11 partenaires fondateurs que sont la région Ile-de-France qui a financé le lancement de l’opération, la ville de Paris, la Préfecture de région, la métropole du Grand-Paris, Ile-de-France Mobilités, mais aussi des grands groupes comme SNCF Logistics, Veolia, Icade, Air Liquide, EDF Citelum et Engie France Réseaux. Cette plate-forme comprend déjà 25 start-up. "L’idée est de surveiller la qualité de l’air, de comprendre les phénomènes, et de faire émerger les solutions pour l’améliorer, explique Frédéric Bouvier. Airlab doit non seulement faire émerger des solutions, mais permettre de les vendre et de les exporter. Quand nous avons réuni des start-up. Leur priorité n’était pas de recevoir de l’argent mais d’avoir un territoire d’expérimentation." Toutes les solutions seront systématiquement évaluées et leur efficacité quantifiée.
Parmi les projets, Airparif va également ouvrir ses données – 30 millions par heure – qui pourront être récupérées par les entreprises. Et il est prévu de s’attaquer au chauffage individuel, source de pollution très importante.
Chez Airparif, on ne souhaite pas entrer dans le débat sur la restriction de circulation. Toutefois, on rappelle qu’il existe plus de 200 zones à basse émission en Europe et que jusque récemment la France se signalait par son manque d’initiatives. La politique menée à Paris depuis une dizaine d’années a commencé à porter ses fruits au delà des querelles sur les voies sur berges.
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