Airbus sélectionné pour le satellite SMILE par l'Agence spatiale européenne
Airbus a annoncé, le 30 juillet 2019, avoir été sélectionné par l'Agence spatiale européenne (ESA) pour construire la composante européenne du satellite "Solar-wind Magnetosphere Ionosphere Link Eplorer", soit le SMILE. Le tout premier sera construit sur le site d'Airbus à Madrid, en Espagne.
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\ 10h06
Mis à jour 30 Juil. 2019
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30 juillet 2019
C'est une nouvelle qui donne le sourire. Airbus a annoncé mardi avoir été sélectionné par l'Agence spatiale européenne (ESA) pour construire la composante européenne du satellite SMILE (Solar-wind Magnetosphere Ionosphere Link Explorer).
L'objectif de SMILE est d'étudier et de comprendre la météorologie de l'Espace, c'est-à-dire les processus physiques qui régissent l’interaction continue entre les particules de vent solaire et la magnétosphère, le champ magnétique qui préserve la vie sur Terre, précise le groupe aéronautique dans un communiqué.
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Une mission conjointe entre l'ESA et l'Académie chinoise des Sciences
SMILE sera la première mission conjointe de l'ESA et de l'Académie chinoise des Sciences (CAS), depuis la mission Double Star/Tan Ce, qui s'est déroulée entre 2003 et 2008.
La mission SMILE entre dans une phase de quatre ans consacrée à la construction, aux essais et à l’intégration du module de charge utile et de la plateforme, précise le communiqué.
Le premier sera construit sur le site d'Airbus
Le premier sera construit sur le site d'Airbus à Madrid, tandis que la plateforme sera réalisée à Shanghai, ajoute Airbus. Ces deux composants seront ensuite intégrés et testés au Centre européen de technologie spatiale de l'ESA par une équipe multinationale.
"Nous sommes aujourd'hui capables de prévoir les conditions météorologiques sur Terre. SMILE nous permettra de comprendre la météorologie de l'Espace autour de la planète et le jour viendra peut-être où nous disposerons de données suffisantes pour anticiper les dangereuses tempêtes solaires susceptibles de perturber nos systèmes spatiaux et terrestres", déclare Fernando Varela, directeur d'Airbus Space Systems en Espagne, cité dans le communiqué.
(Avec Reuters- Catherine Mallebay-Vacqueur, édité par Marc Joanny)
Crédit photo : Airbus