Airbus investira 155 millions d'euros en 2015 en Loire-Atlantique
L'essentiel de l’investissement de 155 millions d'euros d’Airbus destiné à ses sites de Nantes/Bouguenais (Loire-Atlantique) et Saint-Nazaire/Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique) nourrira la montée en cadence de l'A350. Côté recrutement, c'est la stabilité qui prévaut après des centaines d'embauches au cours des dernières années.
Airbus poursuit, à Nantes/Bouguenais (Loire-Atlantique) comme à Saint-Nazaire/Montoir-de-Bretagne (Loire-Atlantique), sa spectaculaire montée en cadence. Dans cette perspective, l'avionneur investira 85 millions d'euros cette année à Saint-Nazaire, site spécialisé dans l'assemblage du tronçon de fuselages avant et centraux, contre 70 millions d'euros l'année dernière.
"Nous allons créer une chaîne d'assemblage automatisée pour la pointe avant de l'A350, similaire à celle dont nous disposons pour l'A320", détaille Gérald Lignon, le directeur de l'usine de Saint-Nazaire, qui décrit une chaîne à deux niveaux dont les stations bougent toutes les 8 à 10 heures, avec toute la logistique à pied d'œuvre. Il faudra deux ans pour mettre cet outil en place.
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70 millions d'euros d'investissement à Nantes
Chez Airbus Nantes/Bouguenais, dont la principale activité est la fabrication du caisson central de voilure mais aussi les entrées d'air, les radomes et poutres centrales, plus de 80 millions d'euros ont été investis en 2014. Le dernier grand chantier a été la mise en place d'une nouvelle chaîne d'entrée d'air de réacteurs (vaste cercle en composite) pour l'une des motorisations de l'A320 Neo, l'autre étant réalisée par un partenaire.
Près de 70 millions d'euros sont programmés cette année dont les trois-quarts pour l'A350. Le principal chantier est la modification du process de peinture des pièces élémentaires. Il s’agit de remplacer les peintures à base de chromates par des revêtements hydrodiluables, plus respectueux de l'environnement. Nantes a gagné la production des entrées d'air du futur A330 Neo et son nouveau directeur, Jean-Paul Miquel, ambitionne la production de toutes les entrées d'air de la gamme Airbus.
Stabilité des embauches, amélioration des compétences existantes
Côté embauche, c'est la stabilité des effectifs qui prévaudra sur les deux ans à venir. A Saint-Nazaire, 150 personnes ont été recrutées en 2014. Depuis 2009, l'effectif est passé de 1 650 à 2 800 salariés (auxquels s'ajoutent 400 intérimaires) à ce jour.
Pour Gérald Lignon, l'heure est à l'amélioration des compétences en place. Il en sera de même à Nantes (2 300 salariés plus 300 CDD), où 140 personnes ont été embauchées l'année dernière, 630 en trois ans. Pour autant, avec les sous-traitants, Airbus estime que les besoins du secteur sont de 250 à 300 embauches en 2015.
Emmanuel Guimard
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