Sur le futur avion de combat européen, Airbus note des "avancées" avec Dassault
Airbus avance dans ses discussions sur le projet d'avion de combat franco-allemand, en particulier avec Dassault Aviation, tout en envisageant de ne plus poursuivre ses activités futures au Royaume-Uni après le Brexit, a déclaré le 24 avril à Reuters Tom Enders, président exécutif du groupe européen.
Avec
Mis à jour
24 avril 2018
La ministre des Armées Florence Parly a dit début avril à la tribune.fr espérer l'annonce d'une "première étape significative" lors du salon aéronautique ILA qui s'ouvre le 25 avril à Berlin dans le programme franco-allemand de système de combat aérien du futur (Scaf), destiné à faire émerger ce futur avion de combat européen. "Nous menons de bonnes discussions avec de possibles contributeurs, en particulier nos amis de Dassault", a déclaré Tom Enders lors d'un entretien accordé au Berlin Aviation Summit, à la veille de l'ILA.
Emmanuel Macron et la chancelière Angela Merkel avaient donné le coup d'envoi du programme en juillet dernier, une initiative alors saluée par Dassault Aviation et Airbus. "Les industriels ont entendu l'appel. Nous sommes prêts à y répondre", a ajouté Tom Enders.
VOS INDICES
source
Vers un exit post-Brexit
Parallèlement à la coopération franco-allemande, Airbus envisage de transférer hors du Royaume-Uni la production de ses futures activités pour tenir compte de la sortie du pays de l'Union européenne prévue en mars 2019, a également dit Tom Enders. Les activités actuelles du groupe au Royaume-Uni, comme le développement d'ailes d'avions, resteront dans le pays car elles ont nécessité la mise en place de lourdes infrastructures, a-t-il ajouté.
Un objectif de production d'A320neo tenable ?
Les déclarations positives d'United Technologies, maison mère du motoriste Pratt & Whitney, sont un signal encourageant pour qu'Airbus puisse atteindre son objectif de production d'A320neo cette année, a-t-il par ailleurs estimé. Le groupe américain a fait savoir mardi que les problèmes du moteur du monocouloir d'Airbus étaient maîtrisés et qu'il était confiant dans sa capacité à satisfaire les requêtes d'Airbus. L'objectif de 800 livraisons d'avions par Airbus en 2018 dépend du respect des engagements de Pratt & Whitney, a souligné Tom Enders. "C'est exactement ce dont nous avons besoin", a-t-il dit. "Mais ce n'est pas une secret de dire que ce sera un défi pour le reste de l'année". Les clients de l'A320 ont le choix entre le moteur de Pratt & Whitney et celui de CFM International, coentreprise entre Safran et General Electric.
Avec Reuters (Victoria Bryan, Maria Sheehan, et Cyril Altmeyer à Paris, édité par Matthieu Protard)
SUR LE MÊME SUJET
Sur le futur avion de combat européen, Airbus note des "avancées" avec Dassault
Tous les champs sont obligatoires
0Commentaire
Réagir