AG à Petroplus : l’intersyndicale dresse un bilan sombre
Les offres de reprise de la raffinerie de Petit-Couronne (Seine-Maritime) restent en suspens. Les salariés étudient les modalités d’un plan de sauvegarde de l’emploi.
Une assemblée générale présidée par l’intersyndicale CGT-CFDT-CFE/CGC s’est tenue, lundi 4 mars, sur le site Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime). Les représentants syndicaux ont fait le point sur la situation de la raffinerie, en dépôt de bilan depuis le 24 janvier 2012, et sur le sort des salariés. Le site fermera définitivement ses portes le 16 avril prochain si aucune offre de reprise solide n’est proposée.
L’avenir des 470 salariés a été au centre des débats. "Nous avons discuté des modalités du plan de sauvegarde de l’emploi qui interviendrait dans le cas où aucune offre n’aboutirait", souligne Yvon Scornet, porte-parole de l’intersyndicale, joint par « L’Usine Nouvelle ». La commission paritaire de la branche pétrole se réunit mercredi 6 mars afin d’examiner le reclassement des salariés. Pour eux, l’avenir de Petroplus est compromis.
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Le 5 février, cinq offres de reprise ont été déposées au tribunal de commerce de Rouen. Le lendemain, les jugeant non recevables en l’état, le gouvernement a invité les repreneurs à revoir leur copie. Depuis, aucune solution ne s’est concrétisée. "La semaine dernière, nous avons rencontré les intermédiaires de l’énergéticien égyptien Arabiyya Lel Istithmaraat, précise Yvon Scornet, mais ils n’ont pas pris la décision d’aller de l’avant." L’offre du groupe NetOil, basé à Dubaï, qui s’est entretenu avec le Fonds stratégique d’investissement, ne semble pas solide non plus.
Les syndicats ont lancé un appel au rassemblement, mardi 5 mars, devant la préfecture de Rouen.
Timothée L’Angevin
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