Acide acrylique biosourcé : BASF, Novozymes et Cargill proches du stade industriel
Le projet d’acide acrylique biosourcé initié par Cargill et Novozymes dès 2008, auquel s’est associé BASF en 2012 tient ses promesses. Les trois partenaires viennent d’annoncer leur intention de passer à échelle industrielle. Le projet avait déjà fait ses preuve à l'échelle pilote pour la production de l’acide 3-hydroxypropionique (3-HP) biosourcé, un des précurseurs de l'acide acrylique. Désormais, BASF, Novozymes et Cargill ont réussi à convertir cet acide 3-HP biosourcé en acide acrylique cristallisé puis à l’utiliser pour la production de polymères super-absorbants. A noter que cette voie est différente de la technologie actuelle de production d’acide acrylique, qui passe par l’oxydation de propylène.
« En seulement 18 mois nous avons sélectionné le meilleur procédé pour la conversion d’acide 3-HP en acide acrylique cristallisé », a déclaré Teressa Szelest, senior vice-présidente de la division Global Hygiene de BASF. « Désormais nous travaillons intensément pour la mise en place d’une unité pilote intégrée avant le fin de l’année ». Le défi sera désormais de valider la technologie à l’échelle commerciale. Ceci passera par l’optimisation des procédés de fermentation et des souches pour ces productions.