Achats B2B : comment et pourquoi dématérialiser ses transactions ? [INFOGRAPHIE]
Au sein des entreprises françaises, l’achat de produits non stratégiques suit la tendance de la digitalisation. C’est ce que dévoile, plus en détail, la dernière enquête menée par le groupe Manutan*.
Site marchand, solutions e-procurement, catalogues électroniques, voici les dernières tendances pour aiguiller votre stratégie achats indirects.
L’évolution des transactions digitales vs traditionnelles
Les transactions digitales, qui rassemblent les commandes passées via le site marchand et les solutions d’e-procurement, augmentent légèrement par rapport à l’année dernière : + 3 points pour l’e-procurement et + 1 point pour le web. De facto, les commandes traditionnelles (téléphone, email, fax…) reculent, bien qu’elles restent dominantes avec 51 % du total des transactions.
Cependant, au vu de la dématérialisation croissante, il n’est pas interdit que, l’année prochaine, ce soit les transactions digitales qui fassent alors la majorité !
Les dessous de l’e-procurement
Les solutions d’e-procurement enregistrent la plus forte augmentation mais sur un faible nombre d’entreprises : seules 25 % d’entre elles sont équipées de ce type de solutions. Il reste donc une belle marge de progression !
Si l’on regarde de plus près les solutions utilisées, notamment en matière de catalogues électroniques, on observe que le Punch-Out est particulièrement apprécié lorsqu’il est question d’achats indirects. Cela reste pertinent car cette catégorie de produits, dit « de classe C », se caractérise par une offre très large, avec des besoins peu récurrents. Les bénéfices du Punch-Out sont multiples en termes d’expérience utilisateur : informations mises à jour en temps réel (délais de livraison, état des stocks…), moteur de recherche performant, faible coût de maintenance, achats mis sous contrôle…
La digitalisation pour améliorer la qualité
Dématérialiser les transactions permet de diminuer les délais de traitement, mieux maîtriser les dépenses, réduire les tâches à faible valeur ajoutée… mais aussi et surtout améliorer le taux de satisfaction clients.
En effet, on observe que le fait de réduire les opérations manuelles limite les risques d’erreurs. Les chiffres de cette enquête l’attestent :
- Les organisations présentant un faible taux de digitalisation (< 20 %) font face à un taux de satisfaction moyen de 84 %
- Les organisations présentant un fort taux de digitalisation (> 80 %) font face à un taux de satisfaction moyen de 93 %
La digitalisation pour réduire les coûts indirects
Il est important de rappeler que « dématérialisation » va de pair avec « économies » car les coûts administratifs des transactions sont dégressifs en fonction du taux de digitalisation.
Le coût moyen d’une transaction peut même être divisé jusqu’à cinq ! En effet, il peut atteindre 96 € pour une transaction non digitalisée (recherche des produits via un catalogue, commande par téléphone, facturation papier…) contre 19 € pour une transaction totalement digitalisée.
Finalement, cette étude porte sur les achats indirects mais la tendance à la digitalisation s’étend à tous types d’achats avec, à la clé, des bénéfices non négligeables en matière d’économies financières et d’efficacité des processus.
Pour en savoir plus sur :
- Les coûts indirects, cliquez ici
- L’e-procurement, cliquez ici
*Enquête menée auprès de 545 clients Grands Comptes français tout au long de l’année 2018.
Contenu proposé par Manutan.