Accor n'a pas l'intention de quitter la Birmanie
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\ 09h05
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"Accor n'a jamais quitté un pays quand le pays souffrait. Jamais on ne le fera. (...) Le tourisme est vital pour le pays birman pour leur apporter des recettes", a-t-il dit.
"Nous avons un KYC (Know your customer) qui permet de toujours vérifier que toutes les personnes avec lesquelles nous signons dans le monde ne soient pas sur des listes de sanctions internationales", a-t-il ajouté.
Selon Sébastien Bazin, le partenaire birman d'Accor n'est pas sur une liste de sanction et on le présente sur place, tantôt comme un soutien de la dirigeante déchue Aung San Suu Kyi tantôt comme un proche de l'armée.
"Cette personne n'est pas sur une liste de sanctions internationales, je ne peux pas enquêter à la place de tiers. Pour l'instant, cette personne peut continuer de contracter avec moi. Si jamais il devait y avoir une sanction, nous arrêterons de travailler en une seule seconde (...) avec cette personne."
L'armée a pris le pouvoir le 1er février en Birmanie et elle est confrontée depuis à un mouvement de contestation marqué par des grèves et des manifestations à travers le pays.
(Nicolas Delame, édité par Blandine Hénault)