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A380 : des ventes faibles, mais le PDG d'Airbus reste confiant
L’avionneur européen fait état de ventes décevantes concernant son superjumbo, l’A380. Mais son PDG Fabrice Brégier reste confiant. Il n’écarte pas la possibilité d’une remotorisation.
Mis à jour
13 janvier 2015
Il a fallu rassurer. Devant le parterre de journalistes venus du monde entier à l’occasion de la présentation à Toulouse des résultats commerciaux d’Airbus, les dirigeants de l’avionneur européen n’ont cessé de répéter, ce mardi 13 janvier, que l’avenir de l’A380 était radieux. Une justification nécessaire alors que les ventes du superjumbo restent plus faibles qu’attendues : 20 commandes ont été passées en 2014. C’est dix de moins que l’objectif initialement visé.
"Certes les prises de commandes sont passées de 50 à 20 si on compare 2013 et 2014, précise un porte-parole du groupe. Mais les livraisons sont quant à elles en augmentation, et sont passées de 25 à 30 sur la même période". Au total, à la fin de l’année 2014, 145 Airbus A380 ont été livrés. Le carnet de commandes actuel, qui s’établit à 165 appareils, représente plus de trois années de production.
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Mais après ? Comment le groupe entrevoit-il l’avenir de ce programme au vu de la faiblesse des commandes ? "Nous restons confiants, estime Fabrice Brégier, le PDG d’Airbus. Nous avons eu trois nouveaux clients en 2014 et nous en aurons de nouveaux cette année. Cet avion reste un pilier solide du groupe". Un pilier certes, mais dont le succès ne sera assuré qu’à long terme.
L’A380 n’est pas une "icône" !
Voie envisagée pour garantir la pérennité du programme : en proposer une nouvelle version plus compétitive, à l’image de l’A320neo et l’A330neo. "Je confirme que nous sommes ouverts à cette possibilité, assure Fabrice Brégier. La priorité pour nous est de trouver de nouveaux clients pour la version actuelle de l’A380 mais une remotorisation ferait sens". La possibilité d’un allongement serait également à l’étude. Les dirigeants d’Airbus se sont montrés très prudents sur le sujet, tant ils tiennent à ménager les compagnies aériennes qui ont déjà beaucoup investis, Emirates en tête.
Dans tous les cas, ils restent convaincus que l’appareil, dont Fabrice Brégier ne veut pas faire "une icône" mais un simple membre de la famille Airbus comme pour en minimiser l’importance, répondra aux besoins du marché. Et John Leahy, le directeur commercial d’Airbus, d’appuyer l’argumentation : "il y a 42 méga-villes aujourd’hui, il y en aura 71 en 2023 et 91 en 2033". L’A380 serait, selon Airbus, l’avion le plus à même de supporter une hausse de trafic en limitant le nombre d’appareils dans les airs.
Olivier James, à Toulouse
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